Les céréales et oléagineux qui ont transité par les quais du port de la Rochelle ont diminué de 1,55 % en 2011 à 3,54 millions de tonnes. Pour leur part, les produits pétroliers se sont contractés de 2,4 % à 2,45 Mt. Les produits forestiers ont enregistré un recul de 1,03 % à 863.271 tonnes dont 683.580 tonnes de pâtes à papier, 114.824 tonnes de bois de sciage et de bois de placage et 64.867 tonnes de grumes.
"De nouveaux trafics sauvent la mise"
Les sables, à 673.553 tonnes, ont marqué une légère baisse de 0,48 %. En revanche, avec 673.752 tonnes, les vracs agricoles ont progressé de 6,87 %. Les autres vracs (dont les vracs industriels) ont bondi de 69,9 % pour s'établir à 235.034 tonnes.
La direction du port rappelle le démarrage et le développement de quelques nouveaux trafics (dont des bobines d’acier, des éoliennes, de l'aluminium, etc.) qui ont permis de sauver la mise.
L'OFP a franchi la barre du millions de tonne
En matière de trafic ferroviaire, le GPMLR a franchi en 2011 la barre du million de tonnes pour la première fois. « Port Atlantique La Rochelle a traité 1.066.030 tonnes de marchandises pré ou post-acheminées par voie ferroviaire. C’est 14 % de plus qu’en 2010 et 57 % de plus qu’il y a quatre ans», souligne-t-on. La part modale du ferroviaire s’est établie au 31 décembre à 12,6 % du trafic portuaire, contre 8,9 % en 2007.
Selon la direction du port, cette progression est notamment «le fruit de la politique de développement du couple maritime-ferroviaire soutenue par les investissements du port sur l’infrastructure et par la création d'OFP La Rochelle, le premier opérateur ferroviaire portuaire français», filiale de l'établissement portuaire.
Enfin, en matière de croisières, le port rochelais a enregistré une fréquentation de 36.466 passagers. Il revendique la première place en nombre d'escales de paquebots sur la façade atlantique. En 2011, il en a accueilli 23, dont 19 navires.