
© Port de Mariel
La fin des sanctions permettrait à coup sûr une injection de capitaux américains dans l'économie de Cuba, ainsi que l'apparition de nouveaux produits sur un marché aujourd'hui très éloigné des standards de la société de consommation. Mais la structure économique cubaine, étatisée à 90 %, n'est pas armée pour recevoir investisseurs et entreprises internationales, au moment où les réformes annoncées par Raul Castro depuis 2008 tardent à porter leur fruits ou attendent d'être véritablement engagées. Le gouvernement a adopté cette année une nouvelle loi sur les investissements étrangers, mais la faiblesse des infrastructures, de l'industrie et le poids de la bureaucratie locale semblent refroidir pour l'heure les candidats à l'injection de capitaux.
Alcool et cigares
La fin de l'embargo aurait pour vertu de faire de Cuba un partenaire "fréquentable" pour nombre d'acteurs économiques qui commercent avec les États-Unis et pour lesquels les menaces d'amendes seraient levées. Des débouchés américains se débloqueraient ainsi pour les produits cubains, mais les perspectives pour les exportateurs paraissent aujourd'hui assez limitées. Jérôme Cottin-Bizonne, directeur général de la compagnie franco-cubaine Havana Club International (co-entreprise entre le groupe Pernod Ricard et l'État cubain), qui commercialise le fameux rhum éponyme, a récemment annoncé que son entreprise était "prête à conquérir le marché américain", qui présente selon lui de séduisantes perspectives. L'alcool et les cigares sont les seuls produits cubains à véritablement détenir un potentiel de séduction pour le marché du voisin du nord. Aujourd'hui, ces produits apportent au pays 600 millions de dollars annuels, soit moins de 4 % du total des exportations cubaines (17,5 milliards de dollars).
Alcool et cigares
La fin de l'embargo aurait pour vertu de faire de Cuba un partenaire "fréquentable" pour nombre d'acteurs économiques qui commercent avec les États-Unis et pour lesquels les menaces d'amendes seraient levées. Des débouchés américains se débloqueraient ainsi pour les produits cubains, mais les perspectives pour les exportateurs paraissent aujourd'hui assez limitées. Jérôme Cottin-Bizonne, directeur général de la compagnie franco-cubaine Havana Club International (co-entreprise entre le groupe Pernod Ricard et l'État cubain), qui commercialise le fameux rhum éponyme, a récemment annoncé que son entreprise était "prête à conquérir le marché américain", qui présente selon lui de séduisantes perspectives. L'alcool et les cigares sont les seuls produits cubains à véritablement détenir un potentiel de séduction pour le marché du voisin du nord. Aujourd'hui, ces produits apportent au pays 600 millions de dollars annuels, soit moins de 4 % du total des exportations cubaines (17,5 milliards de dollars).