Cuivre : après le Chili, grève dans une mine du Pérou

Les travailleurs de la mine de cuivre Cerro Verde au Pérou, contrôlée par l'américain Freeport-McMoran, se sont mis en grève vendredi 10 mars, rajoutant à la pression sur le marché mondial du métal rouge, déjà affecté par le conflit social à la mine chilienne d'Escondida. "Nous avons terminé les discussions avec l'entreprise sans parvenir à aucun accord", a indiqué un responsable du syndicat des salariés, Rommel Arias. Le syndicat regroupe 1.300 mineurs du site, qui ont voté en faveur de la grève. Ils exigent le paiement d'une prime prévue en cas de chute du cours du cuivre pour maintenir les salaires, ainsi que de meilleures conditions de travail. Le Pérou est le troisième producteur mondial de cuivre, deuxième d'argent et cinquième d'or. Le secteur minier est donc un pilier de son économie. La mine de Cerro Verde, située dans la région d'Arequipa (sud), a pour principaux actionnaires Freeport-McMoran (53,56 %), le japonais Sumitomo Metal Mining Ltd (21 %) et le péruvien Buenaventura (19,58 %). Selon Jorge Manco, consultant dans ce secteur, la production de la mine a doublé entre 2015 et 2016, à près de 500.000 tonnes par an. "Cela place Cerro Verde à la première place du Pérou en production de métal rouge", a-t-il indiqué. Ce conflit social survient alors que la grève sur le site chilien d'Escondida, première mine de cuivre au monde, est entrée jeudi 9 mars dans son second mois, sans perspective de sortie à court terme de cette crise scrutée par les marchés. Les deux grèves s'inscrivent dans un contexte de nette baisse des cours du cuivre ces dernières années, sous l'effet d'une moindre demande de la Chine, premier acheteur de ce métal.

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