Avec trois agences au Havre, Rouen et à Gennevilliers, DB Schenker est un acteur historique de l’axe Seine. "Plus de 55 % de nos activités en commission maritime en France sont réalisées sur cet axe. En 2017, nous y anticipons une croissance de 5 % pour atteindre 35.000 EVP environ, dont 65 % traités à l’import et 35 % à l’export dont 40 % sont drainés par les flux vers les territoires ultramarins", confie Éric Bellissent.
Pour le directeur Maritime France-Maghreb, "la plateforme de Gennevilliers s’inscrit dans notre volonté d’étendre la zone d’influence de l’axe Seine en l’interconnectant avec nos réseaux domestique et internationaux". Cette convergence des métiers intègre la logistique, la distribution et la livraison du dernier kilomètre. Telle est l’offre globale déployée par exemple pour son client Eurodisney. Depuis les États-Unis et l’Asie, les conteneurs transitent par Le Havre puis sont transbordés sur voie d’eau jusqu’à Gennevilliers. Là, DB Schenker, filiale du groupe Deutsche Bahn, propose deux solutions à son client : "Soit un approvisionnement direct à Marne-la-Vallée, soit un dépotage sur notre plateforme et des livraisons cadencées à la demande".
Approche collaborative
Pour développer cette offre porte à porte, l’axe Seine "doit se positionner fortement par rapport aux autres corridors nord-européens, Anvers en particulier, en fournissant un service de qualité et compétitif". Croisant les objectifs environnementaux de ses clients, le report modal fluvial est l’une des clés de cette performance. Aujourd’hui, DB Schenker fait transiter 15 % de ses flux conteneurisés sur le fleuve. "Cette part pourrait augmenter à condition d’optimiser et d’adapter les capacités d’évacuation des conteneurs sur les terminaux havrais". En complément des navettes ferroviaires qui les relient au chantier multimodal HTE, Éric Bellissent promeut l’emploi de navettes fluviales durant les jours de forte activité, planifiées dans l’organisation du chantier.
Approche collaborative
Pour développer cette offre porte à porte, l’axe Seine "doit se positionner fortement par rapport aux autres corridors nord-européens, Anvers en particulier, en fournissant un service de qualité et compétitif". Croisant les objectifs environnementaux de ses clients, le report modal fluvial est l’une des clés de cette performance. Aujourd’hui, DB Schenker fait transiter 15 % de ses flux conteneurisés sur le fleuve. "Cette part pourrait augmenter à condition d’optimiser et d’adapter les capacités d’évacuation des conteneurs sur les terminaux havrais". En complément des navettes ferroviaires qui les relient au chantier multimodal HTE, Éric Bellissent promeut l’emploi de navettes fluviales durant les jours de forte activité, planifiées dans l’organisation du chantier.
"35.000 EVP escomptés en 2017 sur l’axe Seine"
"Cette approche suppose une démarche collaborative entre tous les acteurs : compagnies maritimes et fluviales, gestionnaires de terminaux à conteneurs et du chantier multimodal, autorité portuaire. Cette solution limiterait les temps de transit au Havre, contraints par des free-time de quatre jours sur ses terminaux, et améliorerait les correspondances avec les lignes fluviales desservant l’Île-de-France". Selon le responsable, elle apporterait en outre "davantage d’agilité et de flexibilité aux chaînes logistiques" en diversifiant les modes d’évacuation. Une approche collaborative défendue aussi pour trouver une issue aux frais de manutention fluviaux sur les terminaux à conteneurs havrais…