"En 2016, Daimler a fait mieux que jamais encore en matière de ventes, de chiffre d'affaires et de résultats", a souligné jeudi 2 février son patron, Dieter Zetsche. Le constructeur de bus, poids lourds et voitures a enregistré un bénéfice net de 8,78 milliards d'euros, en progression de 1 % par rapport à 2015, dépassant les attentes des analystes du consensus Factset.
Tirées par les voitures Mercedes-Benz et Smart et par les camionnettes, ses recettes ont, quant à elles, grimpé de 3 % à 153,3 milliards d'euros, légèrement plus qu'attendu par les analystes. Un succès dû en grande partie à la marque à l'étoile, qui a regagné en 2016 le titre de champion mondial du segment haut de gamme, détenu depuis 2005 par son compatriote BMW, grâce à un rajeunissement de sa gamme et à son essor en Chine. Les 4x4 citadins du constructeur, du petit GLA au grand GLS, sont particulièrement appréciés des clients : Mercedes-Benz en a écoulé 30 % de plus sur un an. Les SUV constituent un tiers des ventes de la marque. La division de camions de Daimler a en revanche vu ses livraisons chuter de 12 %, dans un marché difficile, en particulier en Amérique latine.
Tirées par les voitures Mercedes-Benz et Smart et par les camionnettes, ses recettes ont, quant à elles, grimpé de 3 % à 153,3 milliards d'euros, légèrement plus qu'attendu par les analystes. Un succès dû en grande partie à la marque à l'étoile, qui a regagné en 2016 le titre de champion mondial du segment haut de gamme, détenu depuis 2005 par son compatriote BMW, grâce à un rajeunissement de sa gamme et à son essor en Chine. Les 4x4 citadins du constructeur, du petit GLA au grand GLS, sont particulièrement appréciés des clients : Mercedes-Benz en a écoulé 30 % de plus sur un an. Les SUV constituent un tiers des ventes de la marque. La division de camions de Daimler a en revanche vu ses livraisons chuter de 12 %, dans un marché difficile, en particulier en Amérique latine.
"La division de camions de Daimler a vu ses livraisons chuter de 12 %"
À l'échelon opérationnel, le bénéfice (Ebit) de Daimler a reculé de 2 % à 12,9 milliards d'euros, affecté par des éléments exceptionnels tels que les 480 millions d'euros liés au rappel de presque 200.000 voitures équipées d'un airbag défectueux du japonais Takata, ou une amende d'un milliard d'euros infligée par la Commission européenne pour entente sur les prix de vente des poids lourds.
Lourds investissements
Les investissements massifs de Daimler dans les technologies du futur (moteur électrique, voiture connectée et autonome) ont également pesé sur sa rentabilité. La marge opérationnelle de sa division automobile a diminué à 9,1 %. Hors éléments exceptionnels, elle est de 10 %. Daimler promet plus de dix nouveaux modèles électriques de série d'ici 2025 et estime qu'à cette date, 15 à 25 % des Mercedes-Benz vendues seront dotées d'un moteur électrique. En 2017 et 2018, ses investissements doivent encore croître pour attendre environ 15,2 milliards d'euros par an.
Pour l'exercice en cours, Daimler table sur une "légère hausse" de ses recettes et de son bénéfice d'exploitation Ebit, sur fond de croissance modérée de la demande mondiale. "Le contexte n'est pas simple, en particulier sur le marché des camions" mais Daimler est "dans l'ensemble optimiste pour 2017", a affirmé son directeur financier, Bodo Uebbe. La marque à l'étoile, qui a réalisé avec quatre ans d'avance son ambition de revenir au sommet de l'automobile haut de gamme, espère conserver son rang d'ici 2020, devant les bavarois BMW et Audi (groupe Volkswagen). Elle a en tout cas bien commencé l'année : en janvier, ses livraisons ont bondi de 18,3 %, sous l'effet d'un bond de 39 % en Chine, son plus gros marché.