
Erminio Eschena, directeur des affaires institutionnelles et des relations industrielles de MSC Croisières, et Christine Cabau-Woehrel, présidente du directoire du GPMM © Nathalie Bureau du Colombier
"Que le "MSC Orchestra" soit le premier navire en escale dans la forme 10 constitue une grande satisfaction et signe le coup d’envoi de la reprise des activités de cette infrastructure unique en Méditerranée. Certes, Palerme et Cadiz possèdent également des formes de radoubs mais celle de Marseille se trouve juste en face du terminal croisière. Cela représente un gain de temps, un confort et une sécurité", a commenté le 23 octobre Erminio Eschena, directeur des affaires institutionnelles et des relations industrielles de MSC Croisières.
Après des escales chaque semaine dans la Cité phocéenne, le "MSC Orchestra" a suspendu temporairement ses croisières en Méditerranée. Délicatement posé sur des tins depuis le 24 octobre, ce monstre d’acier séjournera trois semaines en forme 10 pour être équipé d’un nettoyeur de fumée (scrubber) fabriqué par Lab, société lyonnaise appartenant au groupe Cnim. Un investissement supérieur à 10 millions d'euros appelé à se renouveler.
"Nous allons équiper d’ici fin 2018 50 % de notre flotte, soit sept paquebots", précise le représentant de MSC croisières, par ailleurs président de CLIA France.
Après des escales chaque semaine dans la Cité phocéenne, le "MSC Orchestra" a suspendu temporairement ses croisières en Méditerranée. Délicatement posé sur des tins depuis le 24 octobre, ce monstre d’acier séjournera trois semaines en forme 10 pour être équipé d’un nettoyeur de fumée (scrubber) fabriqué par Lab, société lyonnaise appartenant au groupe Cnim. Un investissement supérieur à 10 millions d'euros appelé à se renouveler.
"Nous allons équiper d’ici fin 2018 50 % de notre flotte, soit sept paquebots", précise le représentant de MSC croisières, par ailleurs président de CLIA France.
"Le GPMM se positionne comme une place d’avitaillement au GNL"
Il a également rappelé l’attachement en faveur des chantiers de Saint-Nazaire d’où sortiront, d’ici 2026, huit autres paquebots pour un investissement de 8 milliards d’euros générant plus de 8 millions d’heures de travail aux chantiers. Les futures unités à propulsion GNL conduisent inéluctablement Marseille-Fos à mener des réflexions sur les solutions maritimes et terrestres d’avitaillement de ces navires. "Avec deux terminaux méthaniers, Marseille se positionne comme une place d’avitaillement au GNL. Nous privilégions l’approvisionnement par transbordement de navire à navire", explique Christine Cabau-Woehrel, présidente du directoire du GPMM.
À Marseille, MSC Croisières a enregistré une progression de 15 % en 2017 avec 555.000 passagers. De 1997 à 2017, près de 4 millions de croisiéristes ont navigué avec la compagnie italo-suisse au départ de Marseille représentant 1.300 escales et générant plus de 550 millions d'euros de retombées économiques pour le territoire.