Le groupe japonais consolide son usine de production de gros moteurs terrestres, qui génère un flux de transports routiers exceptionnels vers l’Europe.
Depuis 2004, c’est en japonais que s’écrit la suite de la glorieuse histoire de la SACM (Société alsacienne de construction mécanique) entamée au 19e siècle à Mulhouse (Haut-Rhin). Mitsubishi Heavy Industries (MHI), la branche industrie lourde du conglomérat nippon, a repris il y a bientôt dix-huit ans le site qui avait été occupé en dernier ressort par le finlandais Wärtsilä. De 70 salariés permanents alors, les effectifs de MEA (MHI Equipment Alsace), la société fondée sur place, est passée aujourd’hui à 107.
La production est principalement composée de moteurs de très grosse cylindrée (V12, V16) à usage terrestre. Elle génère un ballet de transports exceptionnels par la route, en direction de clients en Europe sauf exception. Des investissements récents d’un total de 3 millions d’euros rendent possible l’augmentation de la cadence, de 600 à 800 unités par an. Ces mastodontes de 2,5 mètres de long et 1,5 mètre de haut équipent in fine des groupes électrogènes (hôpitaux, hôtels, centrales nucléaires, data centers…). L'usine mulhousienne en possède l'exclusivité d’assemblage en Europe au sein de MHI.
Logistique mondiale
Depuis 2017, MEA, qui s’étend sur 24.000 m2, s’est également enrichi d’un centre logistique. Celui-ci réceptionne certains moteurs importés du Japon, à la place d’un site aux Pays-Bas. Le solde de sa production est constitué des moteurs marins fabriqués au Japon, pour leur personnalisation (customisation), à raison d’environ 200 unités par an.
Le groupe a également orchestré la relocalisation de l’approvisionnement plus près de Mulhouse, avec la réorganisation du transport qui en découle. "À l’origine, les pièces venaient en intégralité du Japon, depuis elles proviennent à 50 % d’Europe", explique Grégory Janey, responsable des ressources humaines du site alsacien. Une donnée non négligeable, sachant que chacun des monstres qui sortent des ateliers résulte de l’assemblage de 2.000 pièces.
La production est principalement composée de moteurs de très grosse cylindrée (V12, V16) à usage terrestre. Elle génère un ballet de transports exceptionnels par la route, en direction de clients en Europe sauf exception. Des investissements récents d’un total de 3 millions d’euros rendent possible l’augmentation de la cadence, de 600 à 800 unités par an. Ces mastodontes de 2,5 mètres de long et 1,5 mètre de haut équipent in fine des groupes électrogènes (hôpitaux, hôtels, centrales nucléaires, data centers…). L'usine mulhousienne en possède l'exclusivité d’assemblage en Europe au sein de MHI.
Logistique mondiale
Depuis 2017, MEA, qui s’étend sur 24.000 m2, s’est également enrichi d’un centre logistique. Celui-ci réceptionne certains moteurs importés du Japon, à la place d’un site aux Pays-Bas. Le solde de sa production est constitué des moteurs marins fabriqués au Japon, pour leur personnalisation (customisation), à raison d’environ 200 unités par an.
Le groupe a également orchestré la relocalisation de l’approvisionnement plus près de Mulhouse, avec la réorganisation du transport qui en découle. "À l’origine, les pièces venaient en intégralité du Japon, depuis elles proviennent à 50 % d’Europe", explique Grégory Janey, responsable des ressources humaines du site alsacien. Une donnée non négligeable, sachant que chacun des monstres qui sortent des ateliers résulte de l’assemblage de 2.000 pièces.
