
© Brittany Ferries
Un accord était en vue dimanche 23 septembre entre les marins et la direction de la compagnie maritime bretonne Brittany Ferries, dont la flotte est à quai depuis vendredi 21 septembre à la suite de mouvements de grève, pour sortir d'un conflit de onze jours portant notamment sur les salaires.
"Je pense que nous sommes sur la voie d'un déblocage", a indiqué Jean-Paul Corbel, délégué CFDT, à l'issue d'une table ronde de près de cinq heures, dimanche après-midi, entre la direction et les syndicats au siège social de la compagnie à Roscoff. "Il y a eu quelques avancées de la direction", s'est-il félicité, estimant "qu'on devrait aboutir à un accord" lundi en fin de journée, ouvrant ainsi la voie à une fin du conflit entamé le 13 septembre. La direction de la compagnie "s'est dite satisfaite de nos contre-propositions et a dit qu'elle allait les étudier", a affirmé pour sa part Michel Le Cavorzin, délégué CGT. Elle "nous présentera lundi soir ou mardi matin au plus tard un accord cadre", a-t-il poursuivi, indiquant que "mardi une signature devrait voir le jour et les navires repartir".
Les personnels navigants des huit navires de la Brittany Ferries - qui dessert la Grande-Bretagne, l'Irlande et l'Espagne - protestent notamment contre une baisse des salaires annoncée en juin par la compagnie, en proie à des difficultés financières depuis plusieurs années. La société a aussi supprimé plusieurs traversées avant et après-saison. Les syndicats ne veulent pas renoncer à certaines primes et souhaitent que la direction adopte une clause de "retour à meilleure fortune", à savoir que les efforts consentis en termes de salaires soient limités dans le temps. "Nous voulons aussi que les efforts réalisés soient les mêmes pour tous, du commandant au balayeur", a par ailleurs affirmé Cyril Toulan, élu CFDT au comité d'entreprise.
Les marins avaient voté la reprise du travail vendredi mais la direction a cependant décidé de laisser à quai les bateaux, à bord desquels sont restés les personnels navigants, selon M. Toulan. "Compte tenu des mouvements de grève qui se déclenchent de manière intempestive, sans préavis, et avec des possibilités de reconduction", la direction de la compagnie a décidé vendredi "d'arrêter les navires jusqu'à nouvel ordre et de débarquer l'ensemble des personnels navigants", avait-elle expliqué.
Selon elle, le 13 septembre le bateau l'"Armorique" était resté bloqué en raison d'une grève - sans préavis selon la compagnie - avant d'être de nouveau bloqué jeudi soir à Roscoff, tout comme le "Cotentin" et le "Mont-Saint-Michel" à Cherbourg, le "Cap Finistère" à Santander, en Espagne et le "Normandie" à Ouistreham. Les passagers motorisés et clients fret ont été réorientés vers les compagnies de ferry opérant sur Calais et Douvres. Selon la direction, quelque 8.000 passagers, majoritairement britanniques, ont été affectés par des mouvements de grève. La compagnie Brittany Ferries, créée en 1973, revendique 2,6 millions de passagers transportés par an, dont 85 % de Britanniques, entre la France, la Grande-Bretagne, l'Irlande et l'Espagne.
"Je pense que nous sommes sur la voie d'un déblocage", a indiqué Jean-Paul Corbel, délégué CFDT, à l'issue d'une table ronde de près de cinq heures, dimanche après-midi, entre la direction et les syndicats au siège social de la compagnie à Roscoff. "Il y a eu quelques avancées de la direction", s'est-il félicité, estimant "qu'on devrait aboutir à un accord" lundi en fin de journée, ouvrant ainsi la voie à une fin du conflit entamé le 13 septembre. La direction de la compagnie "s'est dite satisfaite de nos contre-propositions et a dit qu'elle allait les étudier", a affirmé pour sa part Michel Le Cavorzin, délégué CGT. Elle "nous présentera lundi soir ou mardi matin au plus tard un accord cadre", a-t-il poursuivi, indiquant que "mardi une signature devrait voir le jour et les navires repartir".
Les personnels navigants des huit navires de la Brittany Ferries - qui dessert la Grande-Bretagne, l'Irlande et l'Espagne - protestent notamment contre une baisse des salaires annoncée en juin par la compagnie, en proie à des difficultés financières depuis plusieurs années. La société a aussi supprimé plusieurs traversées avant et après-saison. Les syndicats ne veulent pas renoncer à certaines primes et souhaitent que la direction adopte une clause de "retour à meilleure fortune", à savoir que les efforts consentis en termes de salaires soient limités dans le temps. "Nous voulons aussi que les efforts réalisés soient les mêmes pour tous, du commandant au balayeur", a par ailleurs affirmé Cyril Toulan, élu CFDT au comité d'entreprise.
Les marins avaient voté la reprise du travail vendredi mais la direction a cependant décidé de laisser à quai les bateaux, à bord desquels sont restés les personnels navigants, selon M. Toulan. "Compte tenu des mouvements de grève qui se déclenchent de manière intempestive, sans préavis, et avec des possibilités de reconduction", la direction de la compagnie a décidé vendredi "d'arrêter les navires jusqu'à nouvel ordre et de débarquer l'ensemble des personnels navigants", avait-elle expliqué.
Selon elle, le 13 septembre le bateau l'"Armorique" était resté bloqué en raison d'une grève - sans préavis selon la compagnie - avant d'être de nouveau bloqué jeudi soir à Roscoff, tout comme le "Cotentin" et le "Mont-Saint-Michel" à Cherbourg, le "Cap Finistère" à Santander, en Espagne et le "Normandie" à Ouistreham. Les passagers motorisés et clients fret ont été réorientés vers les compagnies de ferry opérant sur Calais et Douvres. Selon la direction, quelque 8.000 passagers, majoritairement britanniques, ont été affectés par des mouvements de grève. La compagnie Brittany Ferries, créée en 1973, revendique 2,6 millions de passagers transportés par an, dont 85 % de Britanniques, entre la France, la Grande-Bretagne, l'Irlande et l'Espagne.