
© Gottwald
Après un léger recul sur l'ensemble de 2012 (- 1,8 %), le trafic du port d'Anvers est reparti à la hausse depuis le début de cette année. Depuis janvier, il a traité 1,4 % de fret en plus qu'au premier trimestre 2012, soit 46,99 millions de tonnes.
Cette performance, le port belge la doit particulièrement à la hausse d'activité du pétrole brut et des produits issus de leur transformation. Les vracs liquides ont ainsi progressé de 37,4 %, pour atteindre 14,2 millions de tonnes, le record historique du deuxième port d'Europe. Pour justifier cette évolution majeure, l'autorité portuaire met en avant ses investissements dans des infrastructures de stockage.
L'amélioration de circonstance des vracs liquides, à l'opposé de la courbe du marché européen, vient masquer la tendance générale. Les trafics de vracs secs ont ainsi dégringolé de 33,2 %, pénalisés par le fort repli du charbon (- 69,1 %, à 536.000 tonnes) et des minerais (-12,4 %, à 581.600 tonnes). Ils totalisent 3,56 millions de tonnes après trois mois d'opérations.
Baisse de 2,8 % du nombre d'EVP
De même, le volume de conteneurs chargés et déchargés sur les quais anversois accuse un retrait de 2,8 % en nombre de boîtes, à 2,13 millions d'EVP. Le port précise tout de même que l'année de référence, soit 2012, avait débuté par de très bons résultats avant que le trafic ne s'amenuise au cours des mois suivants. En termes de tonnage, la baisse est plus importante puisqu'elle atteint 5,7 % pour 25,46 millions de tonnes manutentionnées, contre 27 millions de janvier à mars 2012.
Cette performance, le port belge la doit particulièrement à la hausse d'activité du pétrole brut et des produits issus de leur transformation. Les vracs liquides ont ainsi progressé de 37,4 %, pour atteindre 14,2 millions de tonnes, le record historique du deuxième port d'Europe. Pour justifier cette évolution majeure, l'autorité portuaire met en avant ses investissements dans des infrastructures de stockage.
L'amélioration de circonstance des vracs liquides, à l'opposé de la courbe du marché européen, vient masquer la tendance générale. Les trafics de vracs secs ont ainsi dégringolé de 33,2 %, pénalisés par le fort repli du charbon (- 69,1 %, à 536.000 tonnes) et des minerais (-12,4 %, à 581.600 tonnes). Ils totalisent 3,56 millions de tonnes après trois mois d'opérations.
Baisse de 2,8 % du nombre d'EVP
De même, le volume de conteneurs chargés et déchargés sur les quais anversois accuse un retrait de 2,8 % en nombre de boîtes, à 2,13 millions d'EVP. Le port précise tout de même que l'année de référence, soit 2012, avait débuté par de très bons résultats avant que le trafic ne s'amenuise au cours des mois suivants. En termes de tonnage, la baisse est plus importante puisqu'elle atteint 5,7 % pour 25,46 millions de tonnes manutentionnées, contre 27 millions de janvier à mars 2012.
"Le nombre d'escales commerciales a reculé au cours du premier trimestre"
Pour le reste des marchandises diverses, le fret conventionnel constitue l'une des deux satisfactions du trimestre puisque son trafic a augmenté de 4,4 %, à 2,65 millions de tonnes. Certes très minoritaire dans l'activité totale, ce segment a profité de la remontée des produits sidérurgiques (+ 6,4 %, à 1,65 million de tonnes) mais aussi des papiers et celluloses (+ 23,8 %, à 260.400 tonnes) et des métaux non ferreux (+ 26,8 %, à 116.000 tonnes). Le volume roulier est, lui, resté plutôt stable, avec une légère diminution de 0,5 % pour un trafic de 1,12 million de tonnes. Pourtant, le nombre de voitures transportées a progressé de 5,5 %, avec 305.700 unités.
Enfin, le nombre d'escales commerciales a lui aussi reculé au cours du premier trimestre, avec 3.587 navires (- 1,2 %). Signe que la taille des unités accueillies par le deuxième port d'Europe a continué d'augmenter durant cette période, le tonnage total des navires ayant touché Anvers de janvier à mars a augmenté de 3 %, à 79,8 millions de tonnes de jauge brute.