Déclassement de l’A6/A7 pour écarter le trafic en transit

Le déclassement de l’A6/A7 sur une portion de 16 km, entre Limonest, au nord, et Pierre-Bénite, au sud, a notamment pour objet de décongestionner le centre-ville de Lyon et de chasser le trafic de transit en espérant faire passer les flux de 115.000 à 80.000 véhicules par jour sur ce tronçon marqué par le passage du tunnel de Fourvière.
Développer les transports en commun, les modes doux, le covoiturage… sont les habituels leitmotivs des élus désireux de "pacifier le trafic".
David Kimelfeld, président de la métropole de Lyon, en charge de l'épineux dossier du déclassement de l’A6/A7, chiffré à 29,3 millions d’euros d’autorisation de programme qui devront être votés, estime que "les choses avancent à grands pas". Il espère un début de travaux en 2019 et attend déjà 2030 pour une réalisation complète de ce "projet global" qui concerne le Rhône, l’Ain, l’Isère, la rocade Est, l’anneau des sciences dont la réalisation permettrait de boucler le périphérique Ouest de Lyon. L’État poursuit les études des tracés possibles d’un grand contournement autoroutier par l’Ouest ou par l’Est. Il a aussi mandaté son concessionnaire ASF pour qu’il étudie les aménagements de l’A46 Sud en 2x3 voies sur 21 km et des deux nœuds d’extrémité de Ternay et de Manissieux.

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