Défis et enjeux du Grand Port maritime de Rouen

Dans un rapport clément consacré au GPMR, la Cour des comptes émet dix recommandations. Toutes ne dépendent pas de la seule autorité portuaire rouennaise comme le rôle du GIE Haropa, sa desserte ferroviaire ou la gestion des dragages. La Cour relève en revanche des pistes de progrès pour optimiser ses charges.
À défaut d'un bilan global sur les projets stratégiques 2009-2013 des Grands Ports maritimes, la Cour des comptes a rendu récemment un rapport sur le GPM de Rouen couvrant cette période. L'occasion de revenir sur l'application de la réforme portuaire dans le port haut-normand et le GIE Haropa dont il est membre. Globalement, l'Autorité de contrôle estime que la réforme y a "été menée à bien" mais formule plusieurs remarques : "Le sort de certains terminaux, non concernés ou qui n'ont pas trouvé preneurs lors des négociations de gré à gré, reste aujourd'hui encore en suspens, tout comme celui d'une partie de l'outillage public obsolescent". S'agissant de la filiale de maintenance créée en 2011, la Société de maintenance portuaire et industrielle (SPMI), elle "a permis d'absorber transitoirement une partie des personnels de l'outillage et de produire quelques recettes couvrant en partie la masse salariale, mais ne s'est pas révélée viable".
Saluant son rapport coût-bénéfice pour Rouen, la Cour invite ensuite les membres du GIE Haropa à améliorer "son articulation entre les instances de gouvernance des ports" ainsi que "son animation", avant d'insister sur le suivi de ses actions : "Le GIE doit répondre à des exigences élevées en termes de résultats. La mise en place d'un dispositif de suivi de sa performance serait souhaitable pour objectiver son apport".

Handicap ferroviaire

L'analyse du projet stratégique 2009-2013 du GPMR fait apparaître des réalisations contrastées. D'un côté, la nouvelle dimension acquise par le port dans la gestion environnementale de son domaine est encouragée tout comme la poursuite de l'approfondissement de son chenal, son projet phare. De l'autre, la Cour s'interroge sur l'évolution des trafics du port qui, suite à l'arrêt de la raffinerie Pétroplus, est plus dépendante des flux céréaliers. Elle rappelle que "ce trafic n'est ni prévisible ni reproductible, et de nouvelles perspectives peinent à être définies en l'absence de dessertes suffisantes".

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