
© RFF/Capa/Julien Daniel (Toma)
La Cour des comptes pointe une "dérive" des coûts de maintenance du réseau ferroviaire. La Cour des comptes a relevé que le système de relation conventionnelle entre le gestionnaire Réseau ferré de France (RFF) et la division de la SNCF chargée de l'entretien des voies "est à bout de souffle", a déclaré Philippe Marini, président de la Commission des finances du Sénat. "Elle relève que la dérive des coûts de la maintenance est manifeste et qu'on a plutôt tendance à se concentrer sur les petites lignes que sur les grandes", a ajouté le sénateur UMP de l'Oise en présentant le rapport. Citant toujours le document, il a déclaré que, "sans évolution structurelle sur la taille du réseau, la maintenance va inexorablement conduire à une augmentation sensible d'au moins un milliard d'euros par an de la dette de RFF", qui est aujourd'hui de 30 milliards d'euros.
Le directeur général des Infrastructures au ministère de l’Écologie, Daniel Bursaux, a indiqué de son côté que les travaux de régénération des voies abordaient à présent les "lignes les plus fréquentées du réseau". "Nous généralisons donc les travaux de nuit ce qui entraîne des surcoûts", a-t-il souligné. Autre explication, selon le représentant de l’État, la hausse du prix des matières premières utilisées, et notamment de l'acier.
1.000 km de voies rénovées chaque année
Concernant la priorité accordée aux lignes secondaires, M. Bursaux a expliqué qu'il s'agissait de celles où il avait été "le plus simple de faire les travaux" au moment de la mise en place du plan de relance en 2008-2009. "Ce n'est évidemment pas la même chose de faire des travaux sur une ligne où circulent dix trains que sur un ligne où plusieurs dizaines de trains circulent", a-t-il conclu. RFF a engagé en 2008 un programme de modernisation du réseau vieillissant qui prévoit de rénover 1.000 km de voies chaque année d'ici 2013.
Le directeur général des Infrastructures au ministère de l’Écologie, Daniel Bursaux, a indiqué de son côté que les travaux de régénération des voies abordaient à présent les "lignes les plus fréquentées du réseau". "Nous généralisons donc les travaux de nuit ce qui entraîne des surcoûts", a-t-il souligné. Autre explication, selon le représentant de l’État, la hausse du prix des matières premières utilisées, et notamment de l'acier.
1.000 km de voies rénovées chaque année
Concernant la priorité accordée aux lignes secondaires, M. Bursaux a expliqué qu'il s'agissait de celles où il avait été "le plus simple de faire les travaux" au moment de la mise en place du plan de relance en 2008-2009. "Ce n'est évidemment pas la même chose de faire des travaux sur une ligne où circulent dix trains que sur un ligne où plusieurs dizaines de trains circulent", a-t-il conclu. RFF a engagé en 2008 un programme de modernisation du réseau vieillissant qui prévoit de rénover 1.000 km de voies chaque année d'ici 2013.