
Les dernières manœuvres sont enclenchées autour de SeaFrance, alors que de nouvelles offres de reprise doivent être déposées au plus tard lundi 12 décembre au tribunal de commerce de Paris.
Si une majorité des 880 salariés en CDI continue de croire que leur société coopérative et participative, ou Scop, pourra reprendre SeaFrance en conservant la totalité des emplois, la perspective d'une nouvelle offre moins clémente de Louis Dreyfus Armateurs, associé au danois DFDS, s'est précisée. La CFDT Maritime Nord, qui porte le projet de Scop, a ainsi été invitée par le ministre des Transports, Thierry Mariani, à une réunion de présentation de cette offre concurrente, jeudi 8 décembre. "Je souhaite que l'offre LDA/DFDS puisse être présentée en détail aux différentes parties prenantes", a expliqué le ministre dans une lettre du 5 décembre, alors que le syndicat a refusé de se rendre à la réunion, rejetant en bloc ce projet qui supprimerait près de la moitié des emplois de SeaFrance.
Le projet de Scop comme l'offre de LDA/DFDS avaient été retoqués par le tribunal de commerce de Paris le 16 novembre. Le juge avait alors prononcé la liquidation de SeaFrance avec poursuite de l'activité jusqu'au 28 janvier, tout en invitant les parties intéressées à déposer de nouvelles offres d'ici au 12 décembre à 17 heures.
Depuis, vendedi 9 décembre, l'Autorité de la concurrence a donné son accord à la possible prise de contrôle de certains actifs de SeaFrance et LD Lines par DFDS mais la veille, Thierry Mariani s'était dit pessimiste sur l'avenir de la compagnie.
Alix Rijckaert
Si une majorité des 880 salariés en CDI continue de croire que leur société coopérative et participative, ou Scop, pourra reprendre SeaFrance en conservant la totalité des emplois, la perspective d'une nouvelle offre moins clémente de Louis Dreyfus Armateurs, associé au danois DFDS, s'est précisée. La CFDT Maritime Nord, qui porte le projet de Scop, a ainsi été invitée par le ministre des Transports, Thierry Mariani, à une réunion de présentation de cette offre concurrente, jeudi 8 décembre. "Je souhaite que l'offre LDA/DFDS puisse être présentée en détail aux différentes parties prenantes", a expliqué le ministre dans une lettre du 5 décembre, alors que le syndicat a refusé de se rendre à la réunion, rejetant en bloc ce projet qui supprimerait près de la moitié des emplois de SeaFrance.
Le projet de Scop comme l'offre de LDA/DFDS avaient été retoqués par le tribunal de commerce de Paris le 16 novembre. Le juge avait alors prononcé la liquidation de SeaFrance avec poursuite de l'activité jusqu'au 28 janvier, tout en invitant les parties intéressées à déposer de nouvelles offres d'ici au 12 décembre à 17 heures.
Depuis, vendedi 9 décembre, l'Autorité de la concurrence a donné son accord à la possible prise de contrôle de certains actifs de SeaFrance et LD Lines par DFDS mais la veille, Thierry Mariani s'était dit pessimiste sur l'avenir de la compagnie.
Alix Rijckaert