
Jérôme Libeskind, coordinateur du groupe de travail «logistique urbaine» à l’Aslog, a évoqué la loi sur la transition énergétique qu’il considère comme «timide» sur le chapitre de la logistique notamment après le refus de l’article 44 par le Conseil constitutionnel et qui fixait des engagements en matière de réductions d’émissions de CO2. «La logistique urbaine est aujourd’hui comprise par les collectivités locales», estime-t-il et, progressivement, la réglementation prend en compte de nouvelles donnes. Des initiatives «vertueuses» prennent forme comme les CMDU, les CDU et les ELU puisque la logistique urbaine impose de revoir les techniques de livraison de marchandises.
Le e-commerce est plus que jamais au cœur de la logistique et en expansion avec des internautes qui veulent très rapidement obtenir chez eux ou en un endroit donné, jour ou nuit, leurs colis. Pour Jérôme Libeskind, «le magasin physique trouve un rôle nouveau, celui d’un espace logistique de proximité dans une chaîne cross-canal». Les hommes, les organisations, les systèmes, les constructeurs doivent suivre (et anticiper) ces évolutions.
Christophe Vacquier, ingénieur, a présenté le premier camion homologué en Europe avec énergie hydrogène, le Maxity Fuel Cell de Renault Trucks de 4,5 tonnes pour une charge utile d’une tonne. Construit sur la base du Maxity électrique existant, il a fait l’objet d’études pendant un an et il est testé depuis février 2015 par La Poste de Dôle, une ville où il fait très chaud l’été et très froid l’hiver, pour ses collectes de colis et courrier. Il a déjà parcouru 10.000 km avec satisfaction. Renault Trucks travaille avec la société grenobloise SymbioFcell, spécialiste de la pile à combustible. L’étape suivante devra favoriser encore plus la pile à combustible sur un camion de 16 ou 18 tonnes avec une charge utile plus importante et une autonomie plus grande. Ce Maxity sera présenté lors de la COP 21 de Paris.
Le e-commerce est plus que jamais au cœur de la logistique et en expansion avec des internautes qui veulent très rapidement obtenir chez eux ou en un endroit donné, jour ou nuit, leurs colis. Pour Jérôme Libeskind, «le magasin physique trouve un rôle nouveau, celui d’un espace logistique de proximité dans une chaîne cross-canal». Les hommes, les organisations, les systèmes, les constructeurs doivent suivre (et anticiper) ces évolutions.
Christophe Vacquier, ingénieur, a présenté le premier camion homologué en Europe avec énergie hydrogène, le Maxity Fuel Cell de Renault Trucks de 4,5 tonnes pour une charge utile d’une tonne. Construit sur la base du Maxity électrique existant, il a fait l’objet d’études pendant un an et il est testé depuis février 2015 par La Poste de Dôle, une ville où il fait très chaud l’été et très froid l’hiver, pour ses collectes de colis et courrier. Il a déjà parcouru 10.000 km avec satisfaction. Renault Trucks travaille avec la société grenobloise SymbioFcell, spécialiste de la pile à combustible. L’étape suivante devra favoriser encore plus la pile à combustible sur un camion de 16 ou 18 tonnes avec une charge utile plus importante et une autonomie plus grande. Ce Maxity sera présenté lors de la COP 21 de Paris.
"La logistique urbaine est-elle aujourd’hui comprise par les collectivités locales ?"
Professeur à l’École centrale de Lyon, Bertrand David s’est penché sur les Aires de livraison du futur (ALF). Le champ d’action est important quand on sait que seulement 10 % des livraisons se font en utilisant les aires de livraison… souvent «squattées». Le consortium constitué avec le Grand Lyon, LUTB, Renault Trucks, Orange et d’autres spécialistes et financé par le ministère de l’Écologie permet des calculs et des simulations nécessaires pour concevoir un système de réservation des aires de livraison «intelligent», interactif, en temps réel, prenant en compte les aléas et assorti de services annexes… Le consortium recherche un opérateur pour exploiter des ALF dans une ville moyenne et arrivant à conjuguer intérêts fonctionnel, économique et urbanistique.
Inpost recherche un lieu dans le centre de Lyon pour y implanter une consigne étoffant ses systèmes déjà installés dans six sites. Fondée en Pologne et implantée en France depuis plus d’un an, Inpost, qui a le premier parc mondial de consignes, devrait en compter 1.500 dans notre pays en 2016 et 3.000 en 2017. Récemment Ooshop a démarré des livraisons depuis l’Espace logistique urbain de Lyon-Cordeliers en lien avec les Transports Deret qui exploitent ce site crée par le Grand Lyon et Lyon Parc Auto. Si des gains de productivité sont réalisés sur l’aval, Ooshop doit améliorer son système de livraison en amont pénalisé par la rupture de charge entre l’entrepôt de Vénissieux et l’ELU. La visite de cet ELU partagé et du tout nouvel ELU de 5.500 m2 de La Poste en plein centre de Lyon ont illustré les propos tenus le matin.
Le Centre de distribution urbaine (CDU) de CityLogistics (4.000 m2 à Vaulx-en-Velin) monte en puissance avec 750 tonnes traitées en septembre et 1.000 tonnes attendues en novembre. Yves Guyon, cofondateur avec Salvatore Alaimo, PDG du groupe Dimotrans, a 1.000 projets qui concernent par exemple l’utilisation du fleuve, du port de Lyon, l’implication dans le marché des transports en compte propre, un éventuel partenariat avec l’ELU de La Poste, un site à Lyon-Part-Dieu, l’acquisition de consignes… Il regarde aussi du côté de Marseille, Nice, Lille ou Bordeaux…