
L’Apec a réalisé son enquête annuelle 2014 auprès de 11.000 entreprises du secteur privé © Jungheinrich
Les transports font partie du secteur des services. Ce secteur est le mieux orienté avec surtout l’informatique, les activités juridiques et financières, l’ingénierie R&D, l’exploitation tertiaire pour 42 % loin devant les transports-logistique, les services divers aux entreprises, l’hôtellerie-restauration qui n’ont capté que 6 % des réalisations de 2014, selon l’enquête annuelle réalisée fin 2014 par l’Apec auprès de 11.000 entreprises du secteur privé qui représentent 1.130.000 salariés dont 201.200 cadres.
Et en 2015, ce secteur pourrait même passer à 5 % des prévisions d’embauches. En 2014, les transports et la logistique auraient embauché moins de 3.400 cadres contre 3.620 en 2013 ou 3.250 en 2012. La concentration des recrutements se fixe pour plus de 55 % sur les profils montrant d'un à dix ans d’expériences, contre 9 % pour les cadres ayant moins d’un an d’expérience ou 8 % à l’autre bout de la chaîne pour ceux ayant plus de vingt ans d’expérience. Le secteur de l’industrie résiste avec 20 % des réalisations en 2014 et un point de plus espéré en 2015.
Les besoins en experts de la logistique s’expriment pour 34 % pour les services techniques, 29 % pour le commercial, 10 % pour l’administration, le droit, les RH et 10 % pour l’exploitation tertiaire avec des salaires médians dans les offres d’emplois de 36.000 euros. Les opportunités d’emploi sont surtout localisées en Île-de-France (41 %), Rhône-Alpes (11 %), Paca (9 %) et Nord-Pas-de-Calais (5 %), régions où le nombre de transporteurs et des sites logistiques sont évidemment les plus nombreux. Les métiers du transport et de la logistique, comme les analystes logistiques, les affréteurs, les directeurs de supply chain, les responsables achats, les responsables de plateformes, les déclarants en douanes, sont nombreux et maintenant impactés par l’essor des drive et du e-commerce qui ouvrent de nouveaux champs d’innovation et d’action, donc d’emplois qualifiés.
Et en 2015, ce secteur pourrait même passer à 5 % des prévisions d’embauches. En 2014, les transports et la logistique auraient embauché moins de 3.400 cadres contre 3.620 en 2013 ou 3.250 en 2012. La concentration des recrutements se fixe pour plus de 55 % sur les profils montrant d'un à dix ans d’expériences, contre 9 % pour les cadres ayant moins d’un an d’expérience ou 8 % à l’autre bout de la chaîne pour ceux ayant plus de vingt ans d’expérience. Le secteur de l’industrie résiste avec 20 % des réalisations en 2014 et un point de plus espéré en 2015.
Les besoins en experts de la logistique s’expriment pour 34 % pour les services techniques, 29 % pour le commercial, 10 % pour l’administration, le droit, les RH et 10 % pour l’exploitation tertiaire avec des salaires médians dans les offres d’emplois de 36.000 euros. Les opportunités d’emploi sont surtout localisées en Île-de-France (41 %), Rhône-Alpes (11 %), Paca (9 %) et Nord-Pas-de-Calais (5 %), régions où le nombre de transporteurs et des sites logistiques sont évidemment les plus nombreux. Les métiers du transport et de la logistique, comme les analystes logistiques, les affréteurs, les directeurs de supply chain, les responsables achats, les responsables de plateformes, les déclarants en douanes, sont nombreux et maintenant impactés par l’essor des drive et du e-commerce qui ouvrent de nouveaux champs d’innovation et d’action, donc d’emplois qualifiés.
"En 2014, les transports et la logistique auraient embauché moins de 3.400 cadres"
N’oublions pas les cadres dans le secteur maritime et le secteur aérien. Sept cadres sur dix se disent experts. L’expérience et l’expertise vont de pair d’après les résultats des études de l’Apec auprès des cadres. Seuls 30 % des cadres considèrent que leur entreprise les incite véritablement à effectuer des mobilités internes.
Espérons que parmi les entreprises interrogées dans le panel de l’Apec et qui situent leur intention d’embauche cette année entre 15.690 et 18.777 cadres, il s’en trouvera un bon nombre dans les transports et la logistique avec ces usines logistiques qui sont en progression par exemple et qui exigent des compétences de plus en plus élevées et transversales. 4.670 salariés de tous secteurs en Rhône-Alpes ont bénéficié d’une promotion interne au statut de cadre au cours de l’an dernier.