Des rumeurs sur l'abandon du rachat des Chantiers de l'Atlantique

Le titre du groupe italien Fincantieri chutait le 2 décembre en bourse à la suite de rumeurs selon lesquelles l'opération de rachat des Chantiers de l'Atlantique ne se ferait plus.
L'agence spécialisée RadioCor a évoqué le 2 décembre de "nouvelles indiscrétions sur un possible arrêt "de l'opération de rachat par Fincatieri de 50 % des actions des Chantiers de l'Atlantique, soulignant que 4,8 millions de titres avaient été échangés contre une moyenne de 2,6 millions de titres au cours des 30 derniers jours. Fincantieri perdait à la clôture 2,56 % à 0,627 euro, dans un marché en baisse de 0,58 %.

Le quotidien "La Repubblica" relate pour sa part, "les doutes" de la Commission européenne et d'une commission sénatoriale française concernant cette opération dont la finalisation a été repoussée à plusieurs reprises. La date butoir pour le rachat des Chantiers de l'Atlantique par le groupe italien est désormais fixée au 31 décembre et ce délai doit permettre à la Commission européenne de poursuivre l'examen du dossier. Celle-ci a ouvert une enquête approfondie sur ce projet de rachat pour évaluer son impact sur la concurrence dans le secteur de la construction navale.

Un accord déjà prolongé trois fois

À la suite d'une nationalisation temporaire de l'entreprise en 2017, l'État français est actuellement détenteur de 84,3 % du capital des Chantiers de l'Atlantique, Naval Group de 11,7 %, les salariés de 2,4 % et des sociétés locales de 1,6 %. L'accord de cession avait déjà été prolongé trois fois. Il est "désormais suspendu à la décision de la Commission européenne", a récemment affirmé la commission des Affaires économiques du Sénat. "C'est désormais l'absence de réponse de Fincantieri (aux questions de Bruxelles, NDLR) qui représente le principal obstacle au projet de cession", estime la commission sénatoriale.

Décidée en 2017, la vente de la majorité du capital à Fincantieri patine depuis. Le projet de rachat du chantier de Saint-Nazaire, spécialisé dans les paquebots et navires militaires de grande taille, prévoit que le groupe italien détienne 50 % du capital, plus 1 % supplémentaire prêté par l'État français.

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