
© Aéroports de Lyon
La loi Diard, qui s'applique au transport aérien, impose aux grévistes des préavis individuels 48 heures à l'avance et aux compagnies de publier des prévisions de trafic 24 heures en amont. Elle avait soulevé lors de son examen au printemps "une vague de critiques dont la majorité alors en place a fait fi", écrivent les syndicats dans un courrier du 18 juin adressé au ministre délégué aux Transports, Frédéric Cuvillier. La lettre est signée par le SNPL, les syndicats d'hôtesses et stewards Unac et SNPNC-FO, les fédérations CGT et FO des transports, l'Unsa et la CFDT aérien. L'examen de cette loi a mis en évidence "une volonté de s'affranchir de tout dialogue social", disent-ils.
Ces organisations syndicales dénoncent l'obligation de se déclarer individuellement 48 heures avant chaque jour de grève afin que les compagnies puissent anticiper les perturbations à venir. Cette mesure "ne répond en rien à la problématique qu'elle est censée résoudre", et "marque une rupture d'égalité de traitement de l'ensemble des salariés du secteur privé", estiment-ils. "Le gouvernement nouvellement formé s'est très clairement prononcé pour un renouveau du dialogue social et une écoute approfondie des représentants des salariés, particulièrement malmenés sous la précédente mandature", écrivent-ils. "L'abrogation de la loi Diard serait perçue comme un signe fort de la volonté de changement de méthode, d'ambitions d'objectifs du gouvernement auquel vous appartenez", disent-ils au ministre des Transports qu'ils souhaitent rencontrer.
Ces organisations syndicales dénoncent l'obligation de se déclarer individuellement 48 heures avant chaque jour de grève afin que les compagnies puissent anticiper les perturbations à venir. Cette mesure "ne répond en rien à la problématique qu'elle est censée résoudre", et "marque une rupture d'égalité de traitement de l'ensemble des salariés du secteur privé", estiment-ils. "Le gouvernement nouvellement formé s'est très clairement prononcé pour un renouveau du dialogue social et une écoute approfondie des représentants des salariés, particulièrement malmenés sous la précédente mandature", écrivent-ils. "L'abrogation de la loi Diard serait perçue comme un signe fort de la volonté de changement de méthode, d'ambitions d'objectifs du gouvernement auquel vous appartenez", disent-ils au ministre des Transports qu'ils souhaitent rencontrer.