Des trafics en hausse pour Haropa Port

Avec 49,5 millions de tonnes de marchandises traitées à fin juillet, l’ensemble portuaire de l’axe Seine affiche une croissance de son trafic maritime de 5 % par rapport à la même période en 2021.
"Dans un contexte mouvant avec des filières volatiles qui dépendent de la conjoncture, la force d’un port comme Haropa est son caractère multifilière ainsi que, depuis leur fusion en 2021, la complémentarité des ports de l’axe Seine". Kris Danaradjou, directeur général adjoint en charge du développement d’Haropa Port affiche son optimisme : "La tendance haussière entamée en 2021 se poursuit cette année et nous retrouvons peu à peu le niveau d’avant la crise sanitaire".

Le conteneur reste stable en nombre, à 1,76 million d’EVP, mais a baissé en volume traité, à 16,63 millions de tonnes à fin juillet contre 17,4 millions de tonnes à la même période, en 2021. "Nous sommes sur la même trajectoire qui nous a conduits en 2021 à 3,1 millions d'EVP annuels, assure Kris Danaradjou.

Moins de congestion qu'ailleurs

Nous avons moins souffert de la congestion qu'ont connue les ports concurrents du range Nord ou de l’Amérique du Nord, qui ont fait subir des temps d’attente de dizaines de jours". Et de louer "Les conditions nautiques exceptionnelles et la mobilisation de la place portuaire pour traiter les navires le plus rapidement possible".

Un secteur en hausse est le pétrole brut, avec + 54 % et 12,2 millions de tonnes à fin juillet, en raison de la reprise de la production de la raffinerie Total Normandie de Gonfreville-l’Orcher qui avait subi des arrêts techniques en 2020 et 2021. En revanche, le trafic des produits raffinés a diminué de 15 % à 8,6 millions de tonnes, notamment en raison de la chute des importations de kérosène, "le trafic aérien n’ayant retrouvé que 80 à 85 % de son niveau d’avant crise".

Bond des céréales, chute du roulier

Autre secteur en hausse, les céréales. Une récolte bonne et précoce a entraîné un trafic à 4,45 millions de tonnes, soit une hausse de 15 % par rapport à fin juillet 2021. "Nous avons été l’un des premiers pays à mettre les céréales sur le marché. Aux pays traditionnels que sont la Chine – premier client –, l’Algérie ou le Maroc, se sont ajoutées de nouvelles destinations à l’export : Israël, la Jordanie, l’Égypte, l’Iran, l’Arabie saoudite et le Pakistan".

En revanche, côté vracs solides, le trafic des granulats est en baisse d’environ 20 %, à 1,04 million de tonnes : "Ce secteur volatil suit notamment les différentes phases des chantiers du Grand Paris". Après la phase de démarrage et d’approvisionnement de 2021, les mauvaises conditions climatiques des premiers mois de l’année ont aussi eu un impact sur les chantiers et les conditions logistiques des matériaux, "mais l’activité reste soutenue et nous restons sur un palier haut".

Fortement affecté par les effets de la crise sanitaire sur la filière automobile, le trafic roulier n’a pas retrouvé son niveau d’avant la crise baissant de 20 %. Côté croisière, 87 escales ont déjà été réalisées, avec 121.200 passagers accueillis à fin juillet, soit une progression de 100 %.

"Mobilisation de la place portuaire pour traiter les navires le plus rapidement possible"

Natalie Castetz

Transport maritime

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