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"L'UE envisage une autre série de sanctions contre l'Iran et nous ne renonçons pas à cette idée", a affirmé mercredi 28 décembre un porte-parole de la chef de la diplomatie de l'UE, Catherine Ashton. Une décision éventuelle sur un nouveau train de sanctions contre Téhéran pourrait être prise à l'occasion de la prochaine réunion des ministres européens des Affaires étrangères, le 30 janvier prochain à Bruxelles, a précisé le porte-parole, Michael Mann. L'UE a indiqué début décembre qu'elle envisageait d'imposer de nouvelles sanctions à l'Iran si Téhéran ne s'engage pas à coopérer avec la communauté internationale sur son programme nucléaire controversé. Mais les Européens demeurent divisés sur la nécessité ou non d'imposer un embargo sur le pétrole iranien. La France et l'Allemagne défendent l'idée d'un embargo sur l'achat de brut iranien, mais d'autres pays européens y sont opposés. Téhéran vend quelque 450.000 barils par jour (18 % de ses exportations) aux Européens, essentiellement à l'Italie (180.000 barils), à l'Espagne (160.000 barils) et à la Grèce (100.000 barils).
Mardi 27 décembre, le premier vice-président iranien, Mohammad Reza Rahimi, a affirmé que l'Iran fermerait le détroit d'Ormuz au transit de pétrole en cas de sanctions contre les exportations pétrolières iraniennes.
Les États-Unis ont immédiatement réagi mercredi 28 décembre contre cette éventuelle fermeture du détroit par l'Iran. "Aucune perturbation du trafic maritime dans le détroit d'Ormuz ne sera tolérée", a déclaré George Little, un porte-parole du Pentagone. La République islamique mène des manœuvres navales depuis cinq jours dans le détroit d'Ormuz, et cela "arrive assez fréquemment", a souligné M. Little. "Cela dit, toute tentative de faire monter la tension dans la région est inutile", a-t-il noté. Selon lui, l'Iran n'a, à l'heure actuelle, commis "aucun acte hostile contre des navires américains dans le Golfe ou le détroit d'Ormuz".
De son côté, la France appelle l'Iran à respecter le droit international et la liberté de navigation. "Comme sur les droits de l'homme et la prolifération nucléaire, nous appelons les autorités iraniennes au respect du droit international et en particulier de la liberté de navigation dans les eaux internationales et les détroits", a déclaré mercredi Bernard Valero, porte-parole du ministère des Affaires étrangères. "Le détroit d'Ormuz est un détroit international. En conséquence, tous les navires, quel que soit leur pavillon, bénéficient du droit de passage en transit, conformément à la Convention des Nations unies sur le droit de la mer, adoptée en 1982, et au droit international coutumier de la mer", a-t-il ajouté.
Mardi 27 décembre, le premier vice-président iranien, Mohammad Reza Rahimi, a affirmé que l'Iran fermerait le détroit d'Ormuz au transit de pétrole en cas de sanctions contre les exportations pétrolières iraniennes.
Les États-Unis ont immédiatement réagi mercredi 28 décembre contre cette éventuelle fermeture du détroit par l'Iran. "Aucune perturbation du trafic maritime dans le détroit d'Ormuz ne sera tolérée", a déclaré George Little, un porte-parole du Pentagone. La République islamique mène des manœuvres navales depuis cinq jours dans le détroit d'Ormuz, et cela "arrive assez fréquemment", a souligné M. Little. "Cela dit, toute tentative de faire monter la tension dans la région est inutile", a-t-il noté. Selon lui, l'Iran n'a, à l'heure actuelle, commis "aucun acte hostile contre des navires américains dans le Golfe ou le détroit d'Ormuz".
De son côté, la France appelle l'Iran à respecter le droit international et la liberté de navigation. "Comme sur les droits de l'homme et la prolifération nucléaire, nous appelons les autorités iraniennes au respect du droit international et en particulier de la liberté de navigation dans les eaux internationales et les détroits", a déclaré mercredi Bernard Valero, porte-parole du ministère des Affaires étrangères. "Le détroit d'Ormuz est un détroit international. En conséquence, tous les navires, quel que soit leur pavillon, bénéficient du droit de passage en transit, conformément à la Convention des Nations unies sur le droit de la mer, adoptée en 1982, et au droit international coutumier de la mer", a-t-il ajouté.