L'exercice consistait à réaliser en trois mois le changement de gouvernance, de réaliser le détachement ou le transfert de personnel dans le cadre du volet ressources humaines» et de transférer le volet financier», souligne le préfigurateur du Grand Port maritime de La Martinique Jean-Rémy Villageois.
Et le dirigeant de l'établissement portuaire d'expliquer que le volet "ressources humaines est achevé. Le port martiniquais emploie cent-onze salariés, soit vingt-deux salariés issus de la Deal et qui ont été détachés auprès du nouveau Grand Port maritime, quatre-vingt-six autres transférés par la CCI, et quelques personnes qui viennent d'être recrutées". Au plan financier, l'établissement a dû créer une agence comptable. L'opération a été conduite en décembre pour une mise en place le 2 janvier, précise le préfigurateur.
Des trois dossiers, seul le volet gouvernance a pris un peu de retard. Conformément au décret prévoyant la nouvelle organisation, les membres du Conseil de surveillance sont en cours de nomination. Ils seront au nombre de dix-sept, dont six personnalités qualifiées, quatre représentants de l'État, quatre des collectivités territoriales et trois représentants du personnel. La première réunion devrait se tenir fin février.
Le conteneur et la croisière au cœur du projet stratégique
De son côté, Jean-Rémy Villageois, qui prendra la présidence du Directoire, lève le voile sur sur les grands axes du projet stratégique du Grand Port maritime, ou Martinique hub Caraïbe. Parmi les grandes lignes qui marqueront ce lourd dossier figureront le développement du conteneur et la poursuite de l'essor de la croisière, confie le futur directeur de l'établissement.
Et le dirigeant de l'établissement portuaire d'expliquer que le volet "ressources humaines est achevé. Le port martiniquais emploie cent-onze salariés, soit vingt-deux salariés issus de la Deal et qui ont été détachés auprès du nouveau Grand Port maritime, quatre-vingt-six autres transférés par la CCI, et quelques personnes qui viennent d'être recrutées". Au plan financier, l'établissement a dû créer une agence comptable. L'opération a été conduite en décembre pour une mise en place le 2 janvier, précise le préfigurateur.
Des trois dossiers, seul le volet gouvernance a pris un peu de retard. Conformément au décret prévoyant la nouvelle organisation, les membres du Conseil de surveillance sont en cours de nomination. Ils seront au nombre de dix-sept, dont six personnalités qualifiées, quatre représentants de l'État, quatre des collectivités territoriales et trois représentants du personnel. La première réunion devrait se tenir fin février.
Le conteneur et la croisière au cœur du projet stratégique
De son côté, Jean-Rémy Villageois, qui prendra la présidence du Directoire, lève le voile sur sur les grands axes du projet stratégique du Grand Port maritime, ou Martinique hub Caraïbe. Parmi les grandes lignes qui marqueront ce lourd dossier figureront le développement du conteneur et la poursuite de l'essor de la croisière, confie le futur directeur de l'établissement.
"Nous misons sur la généralisation du trafic caribéen"
Il espère que le port tirera profit de l'extension du terminal à conteneurs de la Pointe-des-Grives sur le front du trafic domestique et table également sur les retombées positives de l'élargissement du canal de Panama pour gagner des parts sur le marché du transbordement. "Nous misons sur la généralisation du trafic caribéen pour nous positionner comme hub secondaire. Notre prétention n'est pas de rivaliser avec le Nord. Nous sommes sur des quantités moindres. Mais nous pourrons offrir une fiabilité sociale et économique ainsi qu'une stabilité politique", ajoute-t-il, précisant que "des efforts devront être fournis en matière de coût du travail".
Quant au projet de création d'un conseil interportuaire, Jean-Rémy Villageois estime que le Grand Port maritime de La Martinique et celui de la Guadeloupe ont tout intérêt à établir des relations de coopération. "On ne sera plus en attitude d'observation l'un vis-à-vis de l'autre", décrit-il. Il indique qu'en attendant que le décret soit publié, les partenaires peuvent commencer à travailler.
Extension de la Pointe-des-Grives sous conditions
Composée d'aménagements des quais et des souilles, l'extension du terminal à conteneurs actuel de la Pointe-des-Grives à Fort-de-France en Martinique vise à augmenter et à adapter la capacité d'accueil du site, de grands porte-conteneurs en particulier. Cette opération nécessite le dragage de 920.000 m3 de fonds marins et leur évacuation prévue soit vers un dépôt en mer, soit par la création d'une mangrove artificielle. Cette seconde option qui prévoit de conquérir 12 hectares sur la mer est privilégiée par l'autorité environnementale qui a délivré il y a quelques jours son avis sur le projet. "Les enjeux environnementaux de l'opération concernent les impacts possibles des dépôts de matériaux en mer et la pérennité de la mangrove à créer". Les principales recommandations de l'Autorité portent sur la continuité dans les engagements pris à l'occasion du passage de relais entre les deux maîtres d'ouvrage (le Grand Port maritime). Une série d'études complémentaires sont en outre demandées sur l'état initial des zones prévues pour l'évacuation des matériaux, les courants et les dépôts de sédiments ainsi que la destruction de coraux protégés.