
© VIKING RIVER CRUISE
STX France a décroché une commande salutaire pour deux navires de croisière de la part de Viking Ocean Cruises. Pouvant emporter 888 passagers et 444 membres d'équipage, les deux bateaux de 230 mètres sont livrables au printemps 2014 et au printemps 2015.
Ce contrat, dont le montant n'a pas été précisé, apporte une bouffée d'air aux chantiers français confrontés à l'amenuisement de leur carnet de commandes depuis 2008. En juillet, la direction des chantiers STX France à Saint-Nazaire avait annoncé la programmation de 2.386 jours de chômage partiel sur les quatre derniers mois de l'année faute de charge de travail suffisante. Son carnet de commandes se limitait jusqu'à présent à un paquebot de 1.739 cabines pour l'italien MSC (livrable en mai 2012), deux navires porte-hélicoptères de type BPC pour la Russie (fin 2013 et fin 2014) et un paquebot haut de gamme de 258 cabines pour l'allemand Happag Lloyd (juin 2013).
2,5 millions d'heures de travail
La construction des deux navires pour Viking Cruises ne devrait toutefois pas débuter avant mi-septembre 2012 pour le premier et mi-septembre 2013 pour le second. Elle générera l'équivalent d'environ 2,5 millions d'heures de travail. "Une réflexion est en cours concernant une option sur un troisième navire", indique STX Europe. Avec cette commande, Viking River Cruises, la maison mère de Viking Ocean Cruises, se diversifie dans les croisières en mer. Exploitant une flotte de 23 bateaux, elle s'était spécialisée jusqu'à présent dans les croisières fluviales haut de gamme.
Ce contrat, dont le montant n'a pas été précisé, apporte une bouffée d'air aux chantiers français confrontés à l'amenuisement de leur carnet de commandes depuis 2008. En juillet, la direction des chantiers STX France à Saint-Nazaire avait annoncé la programmation de 2.386 jours de chômage partiel sur les quatre derniers mois de l'année faute de charge de travail suffisante. Son carnet de commandes se limitait jusqu'à présent à un paquebot de 1.739 cabines pour l'italien MSC (livrable en mai 2012), deux navires porte-hélicoptères de type BPC pour la Russie (fin 2013 et fin 2014) et un paquebot haut de gamme de 258 cabines pour l'allemand Happag Lloyd (juin 2013).
2,5 millions d'heures de travail
La construction des deux navires pour Viking Cruises ne devrait toutefois pas débuter avant mi-septembre 2012 pour le premier et mi-septembre 2013 pour le second. Elle générera l'équivalent d'environ 2,5 millions d'heures de travail. "Une réflexion est en cours concernant une option sur un troisième navire", indique STX Europe. Avec cette commande, Viking River Cruises, la maison mère de Viking Ocean Cruises, se diversifie dans les croisières en mer. Exploitant une flotte de 23 bateaux, elle s'était spécialisée jusqu'à présent dans les croisières fluviales haut de gamme.
"Éventuelle option pour un troisième navire"
Cette commande constitue pour les chantiers navals STX France "un signal important", selon la CFDT du site, qui estime néanmoins qu'elle arrive "trop tard" pour les ateliers. "Même si ce sont de petits navires", la commande représente "un signal important après ces années de vache maigre", a indiqué le syndicat. "C’est aussi un défi pour le chantier, car ce sont des navires de luxe dont le niveau de finition doit être exemplaire. Cela montre que le marché de la croisière, y compris dans ce segment, a encore un bel avenir devant lui et notre chantier aussi", se félicite la CFDT. "Les bureaux d’études ont démarré les études de ces navires avec une charge de travail importante jusqu’en septembre de l’année prochaine", affirme le syndicat, en regrettant toutefois qu'"en production (ateliers et montage), cette commande arrive trop tard pour combler le creux de charge prévisible qui apparaîtra à partir de mars 2012 et pour le reste de l’année". "Un redéploiement des salariés et du chômage partiel est prévu pour passer ce creux", note le syndicat. Si la CGT "apprécie la confirmation de ces commandes par l'armateur Viking", elle "reste pour autant très inquiète quant à l'avenir des emplois dans la sous-traitance locale, ainsi qu'au contenu de la politique salariale prononcée par la direction des Chantiers STX".
Regroupant les chantiers de Saint-Nazaire et de Lorient, STX France est détenue à hauteur de 66,6 % par STX Europe, elle-même filiale du sud-coréen STX Shipbuilding, les 33,3 % restants étant aux mains de l’État français.