Didier Léandri à la tête des armements fluviaux européens

Nommé à la présidence de l'European Barge Union, Didier Léandri encourage l'Europe à poursuivre sa politique de transfert modal en faveur de la voie d'eau à travers le programme RTE-T, et à soutenir financièrement les travaux menés dans le cadre de Naïades II et de ses plateformes d'application et de recherche. L'un des premiers dossiers sur la table du nouveau président est la révision de la directive n° 97/68 sur les engins mobiles non routiers.
Président du Comité des armateurs fluviaux depuis fin 2012, création de Transporteurs fluviaux de France avec la Chambre nationale de la batellerie artisanale (CNBA) en 2013... et aujourd'hui à la tête de l'European Barge Union (EBU), soit le groupement qui rassemble les transporteurs fluviaux en Europe. Dans un temps record, Didier Léandri est devenu un interlocuteur incontournable pour la défense des intérêts professionnels de la voie d'eau en France et désormais en Europe. Lors de sa nomination à la présidence l'EBU, il a dressé les grandes lignes de son action, à commencer par la place du fluvial dans les infrastructures de transport via leur intégration dans le programme RTE-T et l'irrigation du territoire européen. L'occasion de saluer aussi les travaux menés dans le cadre des programmes Naïades II (2014-2020), et de sa plateforme d'application Platina II (2013-2016) à l'origine d'un projet de recherche et de développement européen baptisé Navigator 2020... tout en déplorant le manque de soutien financier pour accompagner les ambitions contenues dans ces documents. Dans l'esprit de la stratégie globale "Transport 2050" définie en 2011 par la Commission européenne dans Livre blanc sur les transports, elles visent notamment à intégrer la voie d'eau autour de deux objectifs : mettre en place un système de transport compétitif au service de la mobilité, la croissance et l'emploi, réduire la dépendance au pétrole de l'Europe et ses émissions de gaz à effet de serre. Chiffrées, ces orientations doivent permettre un transfert modal de 30 % du fret routier vers le rail et le fluvial en 2030, et de 50 % à l'horizon 2050 pour atteindre une réduction de 60 % des émissions de gaz à effet de serre par rapport au niveau de 1990.

"Verdir" la flotte européenne

L'amélioration des performances écologiques et opérationnelles de la navigation intérieure à partir, par exemple, des innovations éprouvées dans d'autres modes dont le routier, et leur appropriation sur les navires neufs et en exploitation, est l'une des voies poursuivies. Elle passe notamment par de nouvelles générations de moteurs et des carburants plus propres à l'image du gaz naturel. Un débat est en cours à Bruxelles au travers de la révision de la directive n° 97/68 sur les engins mobiles non routiers.

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