
La remise en état du pont de Rouen, qui a été très endommagé le 29 octobre lors de l'incendie d'un camion-citerne d'hydrocarbures, pourrait prendre plus de dix-huit mois, a-t-on appris auprès du Conseil général de la Seine-Maritime, propriétaire de l'ouvrage. Plusieurs options sont à l'étude pour réparer le pont Mathilde qui est fermé à la circulation depuis l'accident, a précisé Didier Marie, président du Conseil général. Selon les choix qui seront faits d'ici fin janvier, le coût des travaux oscillera entre 7,5 millions et 15 millions d'euros. Les études et les appels d'offres devraient durer environ six mois durant lesquels une réouverture partielle du pont aux véhicules légers pourrait être décidée. Les travaux proprement dits pourraient durer entre 52 et 55 semaines et s'achever à la mi-2014. Un camion chargé d'hydrocarbures s'était couché sur la chaussée du pont Mathilde avant de percuter le terre-plein central puis un camion frigorifique venant en face. Sa citerne s'était éventrée et des hydrocarbures enflammés s'étaient répandus sur la chaussée du pont ainsi qu'en contrebas. Plusieurs véhicules avaient été détruits tandis que la travée métallique du pont et son tablier avaient été déformés sous l'effet de la chaleur dégagée par l'incendie, estimée entre 700 et 1.000 degrés. Un nouveau plan de circulation a depuis été mis en place pour tenter de limiter les nuisances engendrées par l'indisponibilité de cet ouvrage qui constitue un élément important du décongestionnement de l'agglomération.