En Auvergne-Rhône-Alpes, les résultats de la Douane sont significatifs en matière de saisie de stupéfiants avec 3 tonnes de cannabis interceptées, soit 50 % de plus en 2016 qu’en 2015. Ils le sont aussi face à la contrefaçon, un fléau économique, qui a concerné la saisie de plus d’un million d’articles (+ 137 %). Les flux migratoires, en complémentarité avec la police aux frontières, ont donné lieu à plus de 669.000 contrôles. Les douaniers ont également renforcé leurs actions envers la lutte contre le financement des activités criminelles, le blanchiment de fonds illicites et la fraude fiscale en se distinguant avec plus de 10 millions d’euros de capitaux illicites (+ 35 %) et 53 millions d’euros de droits et taxes redressés (+ 22 %).
"152 entreprises OEA en Auvergne-Rhône-Alpes"
L’investissement de la douane au service de la croissance, de l’attractivité de la France et de la compétitivité des entreprises se manifeste à travers son plan "Dédouanez en France" et ses quarante mesures en faveur des opérateurs économiques. La douane s’implique de plus en plus pour faciliter les procédures, les dématérialiser, réduire le temps et les coûts du dédouanement. "En 2016, 90 % des entreprises indiquent être satisfaites des services douaniers et 2.485 entreprises ont été conseillées dans le cadre d’un plan proactif en direction des PME", rappelle Anne Cornet, directrice interrégionale Auvergne-Rhône-Alpes. Dans cette région, 152 entreprises bénéficient du statut d’opérateur économique agrée (OEA). Récemment d’ailleurs a été lancé à Lyon, l’un des premiers "clubs des entreprises OEA" qui a déjà organisé des manifestations thématiques, sur les vins et spiritueux, par exemple.
320.000 déclarations déposées
C’est du côté de la frontière suisse et de Lyon qu’on dédouane le plus avec 320.000 déclarations déposées dans les quatre bureaux de Lyon-Saint-Exupéry, l’Isle-d’Abeau, Valence et Saint-Étienne.
Le bureau de l’Isle-d’Abeau est devenu le 1er janvier l’un des quatre centres d’expertise auquel sont rattachées les opérations de dédouanement de 22 grands groupes (94 sociétés) des secteurs de la chimie, de la pharmacie, de l’électronique et de l’énergie.