
© RFF/Capa/Vincent Baillais (Toma)
Le droit d'alerte a été déclenché au CCE sur la situation de Fret SNCF. "Le droit d'alerte est déclenché en raison de la situation très préoccupante de Fret SNCF et des déclarations de la direction sur le poids de la dette liée à cette activité qui ne serait plus supportable par le groupe", a indiqué Fabien Tosolini, porte-parole à la CFDT cheminots.
Selon le responsable syndical, les pertes de Fret SNCF ont été de près de 450 millions d'euros en 2011 pour un chiffre d'affaires avoisinant 1,2 milliard. "Nous constatons une légère reprise du transport de marchandises par le rail en 2011 mais Fret SNCF n'en bénéficie pas", a déploré M. Tosolini. Selon lui, entre 2009 et 2011, les parts de marché de Fret SNCF sont passées de 83 à 71 %, tandis que les filiales de la SNCF (dont VFLI) passaient de 2 à 11 % et les concurrents de la SNCF de 16 à 18 %.
L'effectif a chuté de 34 %
Année après année, Fret SNCF cumule des pertes, ce qui a conduit en 2009 à un énième plan pour réformer cette activité, confrontée depuis 2006 à la concurrence d'entreprises privées qui ont des coûts de personnel inférieurs. Depuis 2009, l'effectif de Fret SNCF a chuté de 34 %, passant de 12.850 à 8.500 à l'horizon fin 2012, du matériel a été cédé, des gares fermées et des trafics jugés non rentables abandonnés. Dans ce contexte, "les élus veulent des informations précises sur les projets de la direction concernant Fret SNCF", insiste Fabien Tosolini.
Selon le responsable syndical, les pertes de Fret SNCF ont été de près de 450 millions d'euros en 2011 pour un chiffre d'affaires avoisinant 1,2 milliard. "Nous constatons une légère reprise du transport de marchandises par le rail en 2011 mais Fret SNCF n'en bénéficie pas", a déploré M. Tosolini. Selon lui, entre 2009 et 2011, les parts de marché de Fret SNCF sont passées de 83 à 71 %, tandis que les filiales de la SNCF (dont VFLI) passaient de 2 à 11 % et les concurrents de la SNCF de 16 à 18 %.
L'effectif a chuté de 34 %
Année après année, Fret SNCF cumule des pertes, ce qui a conduit en 2009 à un énième plan pour réformer cette activité, confrontée depuis 2006 à la concurrence d'entreprises privées qui ont des coûts de personnel inférieurs. Depuis 2009, l'effectif de Fret SNCF a chuté de 34 %, passant de 12.850 à 8.500 à l'horizon fin 2012, du matériel a été cédé, des gares fermées et des trafics jugés non rentables abandonnés. Dans ce contexte, "les élus veulent des informations précises sur les projets de la direction concernant Fret SNCF", insiste Fabien Tosolini.
"450 millions d'euros de pertes en 2011"
Dans le cadre du droit d'alerte, une série de questions écrites portant sur la dette, la situation commerciale et sociale, l'exploitation et les perspectives vont être soumises à la direction qui devra y répondre avant le prochain comité central d'entreprise les 20 et 21 juin. "Nous espérons aussi une vraie politique en faveur du fret ferroviaire de la part du nouveau gouvernement", a ajouté le responsable CFDT.
Fret SNCF fait partie de Geodis, la branche de la SNCF regroupant les activités de fret routier, ferroviaire et de logistique. La SNCF plaide pour une harmonisation du cadre social entre les cheminots de Fret SNCF et ceux d'entreprises privées concurrentes (ECR, Colas, etc.) qui ont leur propre convention collective (environ 2.000 salariés).