Dunkerque : trop d'étrangers sur le chantier du terminal méthanier ?

Une quinzaine de militants du Front national (FN) étaient perchés jeudi 12 décembre sur le toit de la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) de Dunkerque (Nord) pour dénoncer la forte proportion d'ouvriers étrangers sur le chantier du terminal méthanier. Les militants ont déployé une banderole proclamant "Emploi : les nôtres d'abord" et scandaient "Terminal méthanier pour les Français d'abord". Cette action "coup de poing" a débuté vers 17h30, alors que se tenait une réunion publique à la CCI sur ce sujet, et devait se poursuivre une partie de la soirée.
Une trentaine de syndicalistes de la CGT et de la CFE-CGC, d'entreprises dunkerquoises, a également distribué des tracts devant la CCI dénonçant le "dumping social" et demandant des "emplois locaux contre (des) emplois low cost". Les syndicalistes, qui avaient partiellement bloqué mardi l'accès au chantier, estiment que les entreprises locales auraient dû obtenir des marchés sur le terminal méthanier, en compensation de la fermeture de la raffinerie des Flandres. La direction du terminal, Dunkerque LNG (filiale d'EDF), qui réfute ces allégations, a rappelé jeudi 12 décembre que le projet de construction avait été bouclé en 2006, soit quatre ans avant la fermeture de la raffinerie.
Le chantier du terminal méthanier de Dunkerque, le deuxième plus gros projet industriel de France selon EDF, a commencé en octobre 2012. Sur les 1.223 salariés travaillant à sa construction, 59 % sont étrangers (53 % issus de pays européens et 6 % hors Europe), 30 % viennent du Nord-Pas-de-Calais et 11 % du reste du pays, selon des chiffres d'EDF et du FN.

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