La quête par Amazon d’une implantation logistique de grande envergure en Alsace ou aux abords de la région ne fait pas de doutes. Le distributeur américain a fait part à plusieurs reprises de sa volonté d'investir le territoire français qui pourrait lui servir de base pour rayonner sur l'ouest de l'Europe. Le jeu de piste commence quand il s’agit d’identifier où Amazon atterrira, puisque comme à son habitude, le géant de l’e-commerce avance masqué.
"Un cheval de Troie d’Amazon rebondit dans le Haut-Rhin"
Le dossier d'implantation le plus avancé semble se situer à Dambach-la-Ville (Bas-Rhin) au centre de l’Alsace, où se trouve un parc d’activités de 60 hectares. Le président sortant de la communauté de communes concernée a reconnu l’existence de discussions avec Amazon depuis le printemps 2019, mais aucun vote de cession foncière n’est encore intervenu. Un terrain de 17 hectares pour la construction d’une plateforme évaluée à 150 000 m2 serait dans les tuyaux. Le dossier passe désormais aux nouveaux élus communautaires qui ont été installés le 9 juillet dernier. Deux jours plus tard, une manifestation d’opposants au projet a réuni un collectif de plusieurs dizaines d’associations nationales, régionales et locales réunies sous la bannière du "Chaudron des alternatives".
Enquête publique favorable
Mais la piste d’Amazon pourrait rebondir un peu plus au sud, à Ensisheim (Haut-Rhin), sur le vaste Parc d’activités de la Plaine d’Alsace. Une enquête publique a débouché début juillet sur une conclusion favorable concernant une plateforme logistique portée par Eurovia 16 Project. Cette société française à capitaux luxembourgeois a déjà investi dans plusieurs projets logistiques de grande taille en Europe. Elle pourrait être le cheval de Troie d’Amazon. Interrogée par la presse régionale, elle assure ne pas connaître l’identité d’un potentiel loueur à Ensisheim, où seraient développés 190 000 m2 de bâtiments, sur un peu plus de 15 hectares.
Enfin aux portes de l’Alsace, sur l’Aéroparc de Fontaine qui occupe une ancienne base de l’Otan près de Belfort, la foncière Segro-Vailog a lancé la réalisation de 75 000 m2 d'entrepôts, qui pourrait tout autant être dédiée à Amazon.
Enquête publique favorable
Mais la piste d’Amazon pourrait rebondir un peu plus au sud, à Ensisheim (Haut-Rhin), sur le vaste Parc d’activités de la Plaine d’Alsace. Une enquête publique a débouché début juillet sur une conclusion favorable concernant une plateforme logistique portée par Eurovia 16 Project. Cette société française à capitaux luxembourgeois a déjà investi dans plusieurs projets logistiques de grande taille en Europe. Elle pourrait être le cheval de Troie d’Amazon. Interrogée par la presse régionale, elle assure ne pas connaître l’identité d’un potentiel loueur à Ensisheim, où seraient développés 190 000 m2 de bâtiments, sur un peu plus de 15 hectares.
Enfin aux portes de l’Alsace, sur l’Aéroparc de Fontaine qui occupe une ancienne base de l’Otan près de Belfort, la foncière Segro-Vailog a lancé la réalisation de 75 000 m2 d'entrepôts, qui pourrait tout autant être dédiée à Amazon.
Les députés veulent taxer les entrepôts de commerce
Début juillet, l'Assemblée nationale a rejeté des amendements visant à soumettre les entrepôts de commerce en ligne de type Amazon à la taxe sur les surfaces commerciales. Des élus de tous bords visaient à soumettre les entrepôts logistiques à la taxe sur les surfaces commerciales (TaSCom) de plus de 400 m2 dont ils sont actuellement exonérés.
Mais le rapporteur général Laurent Saint-Martin (LREM) a expliqué qu'avec les amendements soumis, il suffirait à Amazon "d'ouvrir une vitrine" ou "un show-room" pour être "de nouveau exonéré". Un rapport parlementaire est en préparation sur le sujet de la TaSCom, son rapporteur plaidant pour revenir sur le sujet à la rentrée. Amazon compte une vingtaine d’entrepôts de stockage en France et compte doubler ses capacités d’ici début 2021.
Début juillet, l'Assemblée nationale a rejeté des amendements visant à soumettre les entrepôts de commerce en ligne de type Amazon à la taxe sur les surfaces commerciales. Des élus de tous bords visaient à soumettre les entrepôts logistiques à la taxe sur les surfaces commerciales (TaSCom) de plus de 400 m2 dont ils sont actuellement exonérés.
Mais le rapporteur général Laurent Saint-Martin (LREM) a expliqué qu'avec les amendements soumis, il suffirait à Amazon "d'ouvrir une vitrine" ou "un show-room" pour être "de nouveau exonéré". Un rapport parlementaire est en préparation sur le sujet de la TaSCom, son rapporteur plaidant pour revenir sur le sujet à la rentrée. Amazon compte une vingtaine d’entrepôts de stockage en France et compte doubler ses capacités d’ici début 2021.