EDF a affiché une relative prudence pour cette année après un "rebond" en 2018, alimenté par une bonne production nucléaire et hydraulique en France.
EDF a annoncé vendredi 15 février un bénéfice net 2018 en chute de 62,9 % à 1,2 milliard d'euros. Mais cela en raison d'une base de comparaison défavorable après un gain exceptionnel en 2017 (avec la cession de parts dans le gestionnaire du réseau RTE) et d'une charge comptable. L'excédent brut d'exploitation (Ebitda) a cependant progressé de 11 %, à 15,265 milliards, dans le haut de la fourchette des attentes de l'entreprise (14,8, à 15,3 milliards). EDF fait aussi un peu mieux que ce qu'attendaient les analystes, qui tablaient sur 15,198 milliards, selon un consensus établi par FactSet.
Le meilleur niveau depuis quinze ans
"Nous avions annoncé un rebond, nous avons réalisé ce rebond", a déclaré le PDG, Jean-Bernard Lévy, dont l’Élysée a annoncé la veille la reconduction pour un nouveau mandat. "Nous atteignons tous nos objectifs financiers et dépassons tous les objectifs de notre plan de performance", a-t-il salué. Sur le plan opérationnel, l'année dernière a ainsi été marquée par une progression de 3,7 % de la production nucléaire française à 393,2 térawattheures (TWh), après une année 2017 marquée par des arrêts de réacteurs notamment pour des questions de sûreté.
La production hydraulique a, pour sa part, bondi de 25,4 % à 46,5 TWh grâce à de très bons niveaux de pluie et de neige. C'est "le meilleur niveau depuis quinze ans", a souligné Jean-Bernard Lévy. Autres facteurs positifs : la progression des renouvelables mais aussi la bonne performance de l'activité de trading (courtage). Pour 2019, EDF table sur un Ebitda dans une fourchette de 15,3 à 16 milliards d'euros, ce qui pourrait signifier une quasi-stagnation ou une croissance de cet indicateur. C'est moins bien que ce qu'attendaient les analystes. Conséquence, à la Bourse de Paris, l'action EDF accentuait ses pertes dans l'après-midi : elle chutait de 5,73 % à 13,995 euros vers 14 h 45, dans un marché en hausse de 1,89 %. "La perspective pour 2019 est profondément inquiétante", juge Olly Jeffery, analyste chez RBC Capital Markets.
Le meilleur niveau depuis quinze ans
"Nous avions annoncé un rebond, nous avons réalisé ce rebond", a déclaré le PDG, Jean-Bernard Lévy, dont l’Élysée a annoncé la veille la reconduction pour un nouveau mandat. "Nous atteignons tous nos objectifs financiers et dépassons tous les objectifs de notre plan de performance", a-t-il salué. Sur le plan opérationnel, l'année dernière a ainsi été marquée par une progression de 3,7 % de la production nucléaire française à 393,2 térawattheures (TWh), après une année 2017 marquée par des arrêts de réacteurs notamment pour des questions de sûreté.
La production hydraulique a, pour sa part, bondi de 25,4 % à 46,5 TWh grâce à de très bons niveaux de pluie et de neige. C'est "le meilleur niveau depuis quinze ans", a souligné Jean-Bernard Lévy. Autres facteurs positifs : la progression des renouvelables mais aussi la bonne performance de l'activité de trading (courtage). Pour 2019, EDF table sur un Ebitda dans une fourchette de 15,3 à 16 milliards d'euros, ce qui pourrait signifier une quasi-stagnation ou une croissance de cet indicateur. C'est moins bien que ce qu'attendaient les analystes. Conséquence, à la Bourse de Paris, l'action EDF accentuait ses pertes dans l'après-midi : elle chutait de 5,73 % à 13,995 euros vers 14 h 45, dans un marché en hausse de 1,89 %. "La perspective pour 2019 est profondément inquiétante", juge Olly Jeffery, analyste chez RBC Capital Markets.
