Deux groupements ont été désignés fin janvier par le conseil régional de Bretagne pour réaliser les deux premiers chantiers maritimes du projet d'extension du port de Brest.
EMCC, composé de Vinci construction, Menard agence Ouest, Société de dragage international, Idra environnement et GTM Ouest, a été choisi pour réaliser un quai de 380 mètres de long. Celui-ci sera prévu pour résister aux colis très lourds (10 tonnes par mètre carré) et doté d'une plateforme de manutention de 4 hectares directement connectée aux terre-pleins portuaires actuels.
Le marché de la digue d'enclôture, qui sera construite dans le prolongement du polder actuel, a été confié au groupement Bouygues TP RF SAS, constitué de DTP, Liziard, Pigeon Bretagne Sud, STPA SAS, Sodraco international et Keller fondations profondes. Cette digue de 860 mètres de long, en arc de cercle dans le prolongement du terre-plein actuel, viendra se fermer sur le quai évoqué précédemment. Elle permettra de constituer le casier où seront stockés tous les sédiments marins dragués dans le port lors de la phase d'approfondissement (1,25 million de m3). Les deux tranches de travaux sont programmées pour démarrer avant l'été et être livrées en 2019.
Haut lieu des EMR
Une fois consolidées, ces nouvelles surfaces gagnées sur la mer constitueront un nouveau polder de 14 hectares, qui s'ajoutera aux 36 hectares aménageables du polder 124 et qui sera aménagé à partir de 2020, au cours d'une seconde phase de travaux.
Les futures installations, censées être pleinement opérationnelles en 2020, doivent permettre au port de Brest d'accroître sa capacité de traitement du fret conventionnel lourd avec des visées particulières sur l'industrie des énergies marines renouvelables, en plein développement en France et en particulier sur la façade Atlantique.
Le nouveau terminal autorisera le stockage d'éléments particulièrement lourds et volumineux, notamment les "jackets", treillis en acier qui ancrent au sol les éoliennes posées en mer. Il doit également permettre l'assemblage d’hydroliennes, qui requiert d’importantes surfaces au sol.
EMCC, composé de Vinci construction, Menard agence Ouest, Société de dragage international, Idra environnement et GTM Ouest, a été choisi pour réaliser un quai de 380 mètres de long. Celui-ci sera prévu pour résister aux colis très lourds (10 tonnes par mètre carré) et doté d'une plateforme de manutention de 4 hectares directement connectée aux terre-pleins portuaires actuels.
Le marché de la digue d'enclôture, qui sera construite dans le prolongement du polder actuel, a été confié au groupement Bouygues TP RF SAS, constitué de DTP, Liziard, Pigeon Bretagne Sud, STPA SAS, Sodraco international et Keller fondations profondes. Cette digue de 860 mètres de long, en arc de cercle dans le prolongement du terre-plein actuel, viendra se fermer sur le quai évoqué précédemment. Elle permettra de constituer le casier où seront stockés tous les sédiments marins dragués dans le port lors de la phase d'approfondissement (1,25 million de m3). Les deux tranches de travaux sont programmées pour démarrer avant l'été et être livrées en 2019.
Haut lieu des EMR
Une fois consolidées, ces nouvelles surfaces gagnées sur la mer constitueront un nouveau polder de 14 hectares, qui s'ajoutera aux 36 hectares aménageables du polder 124 et qui sera aménagé à partir de 2020, au cours d'une seconde phase de travaux.
Les futures installations, censées être pleinement opérationnelles en 2020, doivent permettre au port de Brest d'accroître sa capacité de traitement du fret conventionnel lourd avec des visées particulières sur l'industrie des énergies marines renouvelables, en plein développement en France et en particulier sur la façade Atlantique.
Le nouveau terminal autorisera le stockage d'éléments particulièrement lourds et volumineux, notamment les "jackets", treillis en acier qui ancrent au sol les éoliennes posées en mer. Il doit également permettre l'assemblage d’hydroliennes, qui requiert d’importantes surfaces au sol.
"Une plateforme de manutention résistant à 10 tonnes par mètre carré"
Brest est un haut lieu des EMR. La ville concentre 50 % de la recherche maritime française et a déjà été le lieu de mise à l'eau de plusieurs hydroliennes et d'embarquement de nombreux chargements d'éoliennes onshore et offshore, flottantes ou non, pour les exploitations et les sites d'expérimentation de la région. Le coup d'envoi des travaux terrestres (drainage et terrassement) a été donné en janvier. "En réponse aux objectifs définis en 2009 au cours du Grenelle de la mer, 6.000 mégawatts devront être produits par des parcs d’exploitation d’énergies marines en 2020", rappelle le port. La Bretagne souhaite également s'assurer un approvisionnement électrique plus local pour faire face aux insuffisances du réseau national.
Ce projet a un coût total de 220 millions d'euros. La première phase de 170 millions, qui ne comprend pas les aménagements, est cofinancée par la région Bretagne (à hauteur d'environ 110 millions d'euros), la CCI métropolitaine Bretagne Ouest, le conseil départemental du Finistère, Brest Métropole et les fonds européens du Feder.
Dans le courant de l'année, la région doit passer quatre autres marchés liés à ce développement. Sur terre, le traitement des pollutions concentrées et les aménagements paysagers et clôture. En mer, le retrait des macro-déchets et dragage de la souille du sixième quai Sud, d'une part, et les dragages et stockage en casier, d'autre part.