
© Air France
EasyJet et Air France inaugurent leurs bases de province cette semaine. Le transporteur britannique à bas coûts devancera sa rivale française en dévoilant la première, mercredi 21 mars, les détails de l'organisation de ses bases de Toulouse et Nice. Signe de l'importance donnée à cet événement, la directrice générale, Carolyn McCall, fera le déplacement depuis Londres. Le lendemain, le PDG d'Air France, Alexandre de Juniac, inaugurera Nice avant Toulouse la semaine suivante.
Réduire leurs coûts
Les bases consistent pour les compagnies à poster à demeure avions et équipage avec l'objectif d'augmenter leur productivité et réduire leurs coûts (15 % visés par Air France). Pour la compagnie française, dont le réseau domestique et moyen-courrier est largement déficitaire, elles sont essentielles pour l'avenir du groupe qu'il forme avec le néerlandais KLM. "La mise en place des bases a deux objectifs. Le premier est de reprendre pied sur l'activité point à point, de retrouver un nouveau dynamisme. Le deuxième élément est de démontrer que l'entreprise est capable de se transformer, d'être plus réactive", explique Bruno Matheu, directeur général délégué chargé du commercial. "Précurseurs, catalyseurs des changements", ces bases sont, dit-il, "un élément fondamental dans la transformation d'Air France et de sa culture d'entreprise".
Ces dernières années, la compagnie a subi l'offensive de ses concurrentes à bas coûts, et d'EasyJet en particulier. En six ans, la britannique a plus que doublé sa part de marché en France, passant de 5 % en 2005 à 10,6 % fin 2011 contre environ 50 % pour Air France. À Nice et à Toulouse, elle compte même pour 22,1 % et 19,2 % du trafic total des aéroports contre 27,6 % et 48 % pour la française.
Et la compagnie aux avions oranges ne compte pas en rester là : avec l'ouverture des nouvelles bases, douze nouvelles routes seront proposées à partir du 26 mars dont Nantes, Lille, Bâle-Mulhouse, Barcelone, Porto et Venise. Air France lancera, elle, à partir du 1er avril, 18 nouvelles lignes en Europe et dans le bassin méditerranéen.
Air France, qui proposera des trajets à 50, 80 et 110 euros selon la distance, basera dix avions à Toulouse et huit à Nice. EasyJet disposera un avion sur chaque plate-forme. Pour les aéroports de Toulouse-Blagnac et Nice Côte d'Azur, qui ont battu des records de fréquentation en 2011 (6,98 millions et 10,4 millions de passagers respectivement), ces bases vont doper leur trafic sans investissements majeurs. Toulouse escompte une progression du trafic de 10 % cette année, Nice de l'ordre de 6 %. Et les gestionnaires sont confiants dans leur capacité à absorber ces centaines de milliers de passagers supplémentaires. "On a largement les capacités d'accueil et on est habitué à gérer des flux importants au moment du grand prix de Monaco ou du Festival de Cannes", a commenté une porte-parole de l'aéroport de Nice, première plate-forme régionale française.
Réduire leurs coûts
Les bases consistent pour les compagnies à poster à demeure avions et équipage avec l'objectif d'augmenter leur productivité et réduire leurs coûts (15 % visés par Air France). Pour la compagnie française, dont le réseau domestique et moyen-courrier est largement déficitaire, elles sont essentielles pour l'avenir du groupe qu'il forme avec le néerlandais KLM. "La mise en place des bases a deux objectifs. Le premier est de reprendre pied sur l'activité point à point, de retrouver un nouveau dynamisme. Le deuxième élément est de démontrer que l'entreprise est capable de se transformer, d'être plus réactive", explique Bruno Matheu, directeur général délégué chargé du commercial. "Précurseurs, catalyseurs des changements", ces bases sont, dit-il, "un élément fondamental dans la transformation d'Air France et de sa culture d'entreprise".
Ces dernières années, la compagnie a subi l'offensive de ses concurrentes à bas coûts, et d'EasyJet en particulier. En six ans, la britannique a plus que doublé sa part de marché en France, passant de 5 % en 2005 à 10,6 % fin 2011 contre environ 50 % pour Air France. À Nice et à Toulouse, elle compte même pour 22,1 % et 19,2 % du trafic total des aéroports contre 27,6 % et 48 % pour la française.
Et la compagnie aux avions oranges ne compte pas en rester là : avec l'ouverture des nouvelles bases, douze nouvelles routes seront proposées à partir du 26 mars dont Nantes, Lille, Bâle-Mulhouse, Barcelone, Porto et Venise. Air France lancera, elle, à partir du 1er avril, 18 nouvelles lignes en Europe et dans le bassin méditerranéen.
Air France, qui proposera des trajets à 50, 80 et 110 euros selon la distance, basera dix avions à Toulouse et huit à Nice. EasyJet disposera un avion sur chaque plate-forme. Pour les aéroports de Toulouse-Blagnac et Nice Côte d'Azur, qui ont battu des records de fréquentation en 2011 (6,98 millions et 10,4 millions de passagers respectivement), ces bases vont doper leur trafic sans investissements majeurs. Toulouse escompte une progression du trafic de 10 % cette année, Nice de l'ordre de 6 %. Et les gestionnaires sont confiants dans leur capacité à absorber ces centaines de milliers de passagers supplémentaires. "On a largement les capacités d'accueil et on est habitué à gérer des flux importants au moment du grand prix de Monaco ou du Festival de Cannes", a commenté une porte-parole de l'aéroport de Nice, première plate-forme régionale française.