
La France va même contrôler les transports maritimes © GPMM
Le président François Hollande a annoncé vendredi 24 octobre à Bruxelles l'extension des contrôles à "tous les modes de transports" en France pour parer les risques de propagation de la fièvre Ebola. "La France doit avoir des systèmes de contrôle qui ne doivent pas être simplement des contrôles aériens mais aussi des contrôles sur tous les modes de transports, même maritimes. C'est ce que nous allons mettre en place", a déclaré François Hollande. Le président français a appelé à ne "tomber ni dans le catastrophisme ni dans l'inaction" face à cette épidémie. "Le catastrophisme produit la panique, c'est inutile d'autant qu'on peut guérir de l'Ebola, on doit guérir de l'Ebola en Afrique et partout dans le monde, mais il ne faut pas non plus tomber dans l'inaction", a-t-il ajouté soulignant qu'"une épidémie ça progresse à un rythme géométrique". Sur le plan européen, il a estimé que l'UE devait "non seulement apporter des financements, non seulement mettre des soignants en capacité d'intervenir mais aussi des moyens d'évacuation". François Hollande a rappelé que la France était mobilisée en Guinée où elle doit ouvrir un troisième centre de traitement ainsi qu'un autre dédié spécifiquement aux "soignants guinéens". En France, selon l'Institut français de veille sanitaire (InVS), sur un total de 480 "signalements" pour Ebola répertoriés depuis juin en France, 17 cas ont été classés comme "cas possibles", mais aucun d'entre eux ne s'est avéré positif.