
Contrôles renforcés dans cinq aéroports des États-Unis © JFK Airport
Pour lutter contre la propagation d'Ebola, le contrôle à l'arrivée des voyageurs "n'est pas la solution miracle", a déclaré jeudi 9 octobre la ministre de la Santé, Marisol Touraine, qui travaille à obtenir un renforcement des contrôles au départ auprès des pays touchés par l'épidémie. Réagissant à l'annonce par les États-Unis et le Canada d'un renforcement de leur contrôles aux aéroports pour les voyageurs en provenance des pays africains touchés par Ebola, Marisol Touraine a déclaré que l'idée de mettre des contrôles à l'arrivée "apparaît simple" et comme étant "une mesure de bon sens". "Mais la vérité c'est que tout le monde considère que ce qui est essentiel, c'est le contrôle au départ". "Donc nous travaillons actuellement avec les autorités des pays concernés - qui sont des autorités souveraines - pour voir dans quelles conditions nous pourrions renforcer les contrôles au départ", a-t-elle dit. "Les contrôles à l'arrivée, vous savez, d'abord on peut ne pas avoir de symptômes, on peut venir d'une autre destination. Ne faisons pas comme si le contrôle à l'arrivée était la solution miracle", a-t-elle souligné. Elle a redit qu'il n'y avait actuellement aucun cas de malade du virus d'Ebola sur le territoire français. Mais "le risque zéro n'existe pas. On ne peut pas écarter a priori la possibilité qu'un cas d'Ebola arrive sur le territoire français", a-t-elle ajouté. L'épidémie d'Ebola, qui frappe particulièrement le Liberia, la Sierra Leone, la Guinée, a déjà fait près de 3.900 morts.
États-Unis et Canada renforcent les contrôles
Washington et Ottawa ont annoncé le renforcement du contrôle des voyageurs en provenance des pays africains touchés par Ebola, qui a fait près de 3.900 morts et tué mercredi 8 octobre un patient au Texas, tandis que Madrid promettait la transparence. La Maison Blanche a annoncé mercredi 8 octobre la mise en place de contrôles renforcés dans cinq aéroports des États-Unis : JFK (New York), Newark (New Jersey, en banlieue de New York), Washington-Dulles, et les aéroports internationaux d'Atlanta (sud) et de Chicago (nord). "La grande majorité des personnes venant de ces trois pays (les plus touchés par Ebola : Liberia, Sierra Leone, Guinée, NDLR) seront concernées par ces contrôles complémentaires", a précisé le porte-parole de la Maison Blanche, Josh Earnest. Les autorités contrôleront notamment la température de ces passagers, ont précisé les Centres fédéraux américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC). La ministre canadienne de la Santé, Rona Ambrose, a également annoncé que les passagers en provenance des pays d'Afrique de l'Ouest affectés par Ebola allaient faire l'objet de contrôles renforcés. L'Union européenne a de son côté décidé mercredi 8 octobre de "renforcer l'information aux voyageurs et professionnels de la santé" pour prévenir une pénétration du virus sur son territoire.
Washington et Ottawa ont annoncé le renforcement du contrôle des voyageurs en provenance des pays africains touchés par Ebola, qui a fait près de 3.900 morts et tué mercredi 8 octobre un patient au Texas, tandis que Madrid promettait la transparence. La Maison Blanche a annoncé mercredi 8 octobre la mise en place de contrôles renforcés dans cinq aéroports des États-Unis : JFK (New York), Newark (New Jersey, en banlieue de New York), Washington-Dulles, et les aéroports internationaux d'Atlanta (sud) et de Chicago (nord). "La grande majorité des personnes venant de ces trois pays (les plus touchés par Ebola : Liberia, Sierra Leone, Guinée, NDLR) seront concernées par ces contrôles complémentaires", a précisé le porte-parole de la Maison Blanche, Josh Earnest. Les autorités contrôleront notamment la température de ces passagers, ont précisé les Centres fédéraux américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC). La ministre canadienne de la Santé, Rona Ambrose, a également annoncé que les passagers en provenance des pays d'Afrique de l'Ouest affectés par Ebola allaient faire l'objet de contrôles renforcés. L'Union européenne a de son côté décidé mercredi 8 octobre de "renforcer l'information aux voyageurs et professionnels de la santé" pour prévenir une pénétration du virus sur son territoire.