Dans une motion, les élus de l’agglomération demandent à l’État de respecter ses engagements sur la création d’emplois. Le lancement de l’Écotaxe devait créer 300 emplois à Metz au sein d’Ecomouv’, sans compter les 150 agents locaux des Douanes affectés à la supervision de sa collecte. La suspension remet tout en question. Les embauches chez Ecomouv’ sont gelées à 157 CDI, 50 CDD n’ont pas été renouvelés et 80 autres personnes n’ont pas eu droit aux formations prévues. Les élus locaux réagissent une fois de plus. "Inquiète des dernières déclarations" de Ségolène Royal, la Communauté d’agglomération Metz Métropole a adopté à la quasi-unanimité une motion pour qualifier de "punitive" la situation "résultant de la nouvelle reculade de l’État". Elle relève le "faible intérêt que l’État porte à la non-mise en œuvre de la collecte de cette taxe dont la recette doit s’élever à 1,6 milliard d’euros par an", ainsi que le "silence de Manuel Valls" à ses derniers courriers. Elle "rappelle l’engagement de l’État à soutenir la création d’emplois en contrepartie d’une restructuration militaire qui a fortement impacté son territoire" : 5.000 emplois supprimés, notamment par la fermeture de la base aérienne 128 de Frescaty sur laquelle Ecomouv’ s’est installée.
Transport routier
Manifestations agricoles : retour à la normale pour les transporteurs routiers
Le blocage de dizaines d'axes autoroutiers par des agriculteurs en colère...