
© Ecomouv'
Une centaine de salariés d'Ecomouv' ont manifesté jeudi 13 novembre devant le ministère de l'Écologie, à Paris, pour protester contre l'abandon de l'Écotaxe décidé par Ségolène Royal, cible de la "colère" des manifestants. Dans le même temps, une délégation de représentants du personnel était reçue au secrétariat d'État des Transports, à la Défense. Le lieu du rendez-vous, prévu initialement au ministère de l'Ecologie, avait été décalé à la dernière minute. "Ségolène Royal veut s'éloigner de la ligne de feu", a estimé Henri Julia, un chargé de clientèle venu en bus depuis Metz avec environ 80 collègues, persuadé que le gouvernement "cherche à éloigner au maximum le problème du ministère de l'Écologie". Une trentaine de salariés du siège d'Ecomouv' à Paris s'étaient joints au rassemblement, d'après lui. Selon cet ancien militaire, recruté par Ecomouv' il y a quelques mois, les salariés se mobilisent pour que "l'État reconnaisse sa responsabilité morale et donne à la société les moyens de faire un plan social correct". Ecomouv', consortium franco-italien, devait être chargé de la mise en place du dispositif de l'Écotaxe et de sa collecte. "L'Italie a manifesté sa préoccupation sur cette question", a déclaré jeudi 13 novembre le ministre italien des Affaires étrangères, Paolo Gentiloni, venu à Paris rencontrer son homologue français, Laurent Fabius. "Nous considérons quoi qu'il en soit qu'il y a un contrat et que les modalités de ce contrat seront respectées. Nous sommes confiants que le gouvernement français sera attentif à cette question, dans le cadre de nos relations de grande proximité et de collaboration", a-t-il ajouté.
La direction d'Ecomouv' a confirmé avoir reçu le courrier de résiliation du contrat passé avec l'État. La société compte 210 salariés à Metz et Paris. La CGT propose de reclasser les salariés de l'entreprise à la SNCF pour combler des postes d'agent dans la sécurité ferroviaire ou dans les TER en Lorraine.
La direction d'Ecomouv' a confirmé avoir reçu le courrier de résiliation du contrat passé avec l'État. La société compte 210 salariés à Metz et Paris. La CGT propose de reclasser les salariés de l'entreprise à la SNCF pour combler des postes d'agent dans la sécurité ferroviaire ou dans les TER en Lorraine.