Écotaxe aérienne : des "conséquences délétères"

L'instauration d'une écotaxe telle que proposée par la convention citoyenne aurait des "conséquences absolument délétères" sur le plan social pour le transport aérien déjà sinistré, a jugé Jean-Baptiste Djebbari lundi 21 septembre. "Les conséquences, notamment sociales, c'est la destruction à terme d'environ 120.000 à 150.000 emplois, ce qui paraît quand même un peu baroque dans la situation que nous connaissons", a affirmé le ministre délégué aux Transports.
"En tant que responsable politique, il faut dire toutes les conséquences. Et les conséquences en termes d'emploi dans un moment où la France vit une crise majeure, elles seraient massives si cette taxe était imposée de façon autoritaire", a-t-il ajouté. Pour le ministre, "il ne faut pas moins voyager, mais faire en sorte que l'aviation soit moins émissive, moins polluante".
La convention citoyenne a adopté le principe d'une "écocontribution kilométrique renforcée" de 30 euros par billet pour les vols de moins de 2.000 kilomètres, 60 euros pour les vols de plus de 2.000 kilomètres en classe éco (180 et 400 euros en classe affaires).
Selon une étude d'impact réalisée par la Direction générale de l'aviation civile (DGAC), le coût de cette taxe serait de 4,2 milliards d'euros pour le secteur. Cette proposition de la convention citoyenne fera l'objet d'un "projet de loi débattu démocratiquement qu'en début d'année prochaine", selon le ministre.

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