Écotaxe : inquiétude des entreprises ferroviaires, maritimes et fluviales

Des entreprises de transport ferroviaire, maritime et fluvial s'inquiètent des conséquences du report de l'Écotaxe pour l'entretien et le développement de leurs infrastructures, dans une prise de position commune publiée lundi 27 janvier.
Cinq associations et fédérations professionnelles d'entreprises "de transports publics, ferroviaires, combinés, maritimes et fluviaux rappellent la nécessité de maintenir l'Écotaxe pour entretenir les infrastructures existantes et investir dans les modes de déplacement durables".
Le report sine die de l'Écotaxe, décidé fin octobre par le gouvernement à la suite de manifestations en Bretagne, "hypothèque fortement les solutions de transports alternatives au tout-routier et le système de transport français", selon l'organisation professionnelle Armateurs de France, l'association de promotion du transport maritime BP2S, l'organisation professionnelle de transport combiné GNTC, Transporteurs fluviaux de France (TFF) et l'Union des transports publics et ferroviaires (UTP).
Dans le cadre de l'Écotaxe, il est prévu que 750 millions d'euros par an aillent dans les caisses de l'Agence de financement des infrastructures de transport de France (Afitf), pour la création et la modernisation d'infrastructures ferroviaires, routières, fluviales et maritimes - construction de lignes à grande vitesse ou modernisation des trains d'équilibre du territoire par exemple. L'Écotaxe est censée, à terme, se substituer aux subventions versées par l'État à l'Afitf, dont le budget annuel s'élève à 2,2 milliards d'euros. Par ailleurs, 150 millions d'euros doivent être versés aux collectivités locales pour l'entretien des routes.

Transport routier

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15