Plusieurs milliers de camions ont défilé au pas samedi 16 novembre pour réclamer l'abandon de l'Écotaxe, après sa suspension, créant de sérieux ralentissements autour des grandes villes mais évitant tout incident. Le ministère de l'Intérieur a dénombré 2.100 poids-lourds dont 230 rien qu'en Île-de-France, et les organisateurs, l'Otre, en annonçait 4.000.
Les cortèges ont convoyé vers Strasbourg, Toulouse, Bordeaux, Marseille, Lyon, Lille et en Île-de-France autour du marché de gros de Rungis, s'arrêtant sous les portiques de la société Écomouv installés pour la collecte de l'Écotaxe, mais prenant soin de les épargner. Plus d'une centaine de poids lourds s'étaient d'ailleurs donné rendez-vous devant le siège d'Écomouv à Augny, dans la banlieue de Metz, "le symbole de cette taxe" pour les manifestants. Et en Bretagne, où la contestation est née, 115 camions (selon la police) se sont retrouvés près des restes du portique de Lanrodec (Côtes d'Armor), détruit le 3 novembre par des manifestants. Peu avant 16 heures, la plupart des mouvements prenaient fin et les opérations escargot qui avaient perturbé le trafic aux abords des grandes villes étaient en cours de résorption ou totalement achevées.
L'OTRE, qui représente les petites entreprises du secteur des transporteurs routiers, était la seule à mobiliser samedi pour réclamer "la suppression pure et simple" de la taxe dans un secteur qui compte quelque 40.000 entreprises et 450.000 camions, selon le ministère des Transports. Les autres fédérations (Unostra, FNTR, CSD et TLF) ont d'ailleurs marqué leur différence dans un communiqué commun : alors que le ministre Frédéric Cuvillier les avait reçues mercredi, elles ont réaffirmé qu'elles s'abstiendraient de "toute manifestation type pique-nique sous les portiques" tant que le gouvernement maintiendra ses promesses de majoration forfaitaire et d'un plan de soutien au transport routier.
Les cortèges ont convoyé vers Strasbourg, Toulouse, Bordeaux, Marseille, Lyon, Lille et en Île-de-France autour du marché de gros de Rungis, s'arrêtant sous les portiques de la société Écomouv installés pour la collecte de l'Écotaxe, mais prenant soin de les épargner. Plus d'une centaine de poids lourds s'étaient d'ailleurs donné rendez-vous devant le siège d'Écomouv à Augny, dans la banlieue de Metz, "le symbole de cette taxe" pour les manifestants. Et en Bretagne, où la contestation est née, 115 camions (selon la police) se sont retrouvés près des restes du portique de Lanrodec (Côtes d'Armor), détruit le 3 novembre par des manifestants. Peu avant 16 heures, la plupart des mouvements prenaient fin et les opérations escargot qui avaient perturbé le trafic aux abords des grandes villes étaient en cours de résorption ou totalement achevées.
L'OTRE, qui représente les petites entreprises du secteur des transporteurs routiers, était la seule à mobiliser samedi pour réclamer "la suppression pure et simple" de la taxe dans un secteur qui compte quelque 40.000 entreprises et 450.000 camions, selon le ministère des Transports. Les autres fédérations (Unostra, FNTR, CSD et TLF) ont d'ailleurs marqué leur différence dans un communiqué commun : alors que le ministre Frédéric Cuvillier les avait reçues mercredi, elles ont réaffirmé qu'elles s'abstiendraient de "toute manifestation type pique-nique sous les portiques" tant que le gouvernement maintiendra ses promesses de majoration forfaitaire et d'un plan de soutien au transport routier.