Les acteurs de la manifestation de Quimper qui a rassemblé de 15.000 à 30.000 personnes samedi 2 novembre pour l'emploi et contre l'Écotaxe se sont dit prêts dimanche à répondre à l'invitation de Jean-Marc Ayrault à élaborer un "Pacte d'avenir pour la Bretagne". Le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, a par ailleurs annoncé dimanche qu'il se rendrait vendredi en Bretagne afin de travailler sur le plan d'avenir de la région, annoncé dans le cadre de la concertation sur l'Écotaxe poids lourds. "J'irai en Bretagne cette semaine, vendredi toute la journée, dans le cadre d'une journée organisée par la Banque publique d'investissement sur les questions de l'agroalimentaire", a-t-il déclaré. Selon Stéphane Le Foll, "la suspension de l'Écotaxe aujourd'hui, c'est l'ouverture d'une discussion pour régler les problèmes qui ont été évoqués, en particulier pour la Bretagne". "On a suspendu cette Écotaxe et on prendra le temps nécessaire de la discussion pour savoir dans quelles conditions on pourrait la remettre en route", a-t-il poursuivi, en rappelant que "l'Écotaxe, c'est la capacité qu'on a à faire financer toutes les infrastructures par les utilisateurs des infrastructures routières". Le gouvernement a annoncé une concertation nationale sur l'Écotaxe poids lourds conduite par un trio de ministres comprenant, outre Stéphane Le Foll, Frédéric Cuvillier (Transports) et Guillaume Garot (Agroalimentaire), afin de trouver les "solutions équilibrées" qui permettront sa mise en œuvre. Le préfet de Bretagne, Patrick Strzoda, va également convier tous les "acteurs économiques et sociaux" de la région, dont des représentants de la manifestation de Quimper, en vue d'une réunion sur le "Pacte d'avenir pour la Bretagne" mercredi 6 novembre à Rennes. Cette réunion, prévue à 14 h 30, ne devrait pas comprendre de membre du gouvernement.
Cinq portiques détruits
Toutefois, moins de vingt-quatre heures après la fin de la manifestation, un nouveau portique Écotaxe - le cinquième en quelques semaines - a été détruit en Bretagne après avoir été ciblé par des "bonnets rouges" qui y ont mis le feu, dimanche après-midi à Lanrodec près de Saint-Brieuc dans les Côtes d'Armor. Un portique Écotaxe s'est également effondré samedi dans le Morbihan après avoir été incendié lors d'un rassemblement de manifestants dans le cadre d'une journée de mobilisation en Bretagne. Le portique de Saint-Allouestre, sur la RN24, une route à quatre voies reliant Lorient à Rennes, s'est effondré après que des feux de pneus ont été allumés à la base des piliers, faisant apparemment fondre ceux-ci. La circulation était interrompue dans les deux sens sur cet axe. Le 2 août dernier, un portique enjambant la quatre-voies N12 à Guiclan, près de Morlaix (Finistère), avait été abattu par des manifestants. Le 8 octobre, un autre portique avait été saboté à Melgven (Finistère), entre Quimper et Lorient (Morbihan). Mardi dernier enfin, la préfecture du Finistère avait procédé au démontage du portique de Pont-de-Buis, après la manifestation le 26 octobre. Vendredi, quatre radars automatiques avaient par ailleurs été détruits par des pneus enflammés dans le Morbihan et une enquête a été ouverte par le parquet. Dans le département du Nord, une borne Écotaxe a été partiellement incendiée samedi soir sur une route nationale près d'Avesnes-sur-Helpe (Nord), et mise hors service. Une enquête a été ouverte pour "dégradations par incendie", selon la gendarmerie, qui précise qu'il s'agit du premier incendie de ce type dans le département, situé en zone gendarmerie.
Par ailleurs, une douzaine de poids lourds ont mené samedi matin une opération escargot contre l'Écotaxe sur les autoroutes proches de Lyon qui s'est achevée vers 13 h 15. La manifestation, lancée via le réseau social Facebook, s'est dissoute sur l'A7 au niveau de Solaize, a annoncé le Centre régional d'information et de coordination routières. Le cortège était parti en milieu de matinée de l'A46 au niveau de la commune de Communay, située à une vingtaine de kilomètres de Lyon, pour se diriger vers le nord. Le cortège avait ensuite emprunté la D306 (ex-RN6), puis l'A43 et enfin l'A7. La Fédération nationale des transporteurs routiers a souligné qu'elle n'était pas à l'origine de ce mouvement.
Toutefois, moins de vingt-quatre heures après la fin de la manifestation, un nouveau portique Écotaxe - le cinquième en quelques semaines - a été détruit en Bretagne après avoir été ciblé par des "bonnets rouges" qui y ont mis le feu, dimanche après-midi à Lanrodec près de Saint-Brieuc dans les Côtes d'Armor. Un portique Écotaxe s'est également effondré samedi dans le Morbihan après avoir été incendié lors d'un rassemblement de manifestants dans le cadre d'une journée de mobilisation en Bretagne. Le portique de Saint-Allouestre, sur la RN24, une route à quatre voies reliant Lorient à Rennes, s'est effondré après que des feux de pneus ont été allumés à la base des piliers, faisant apparemment fondre ceux-ci. La circulation était interrompue dans les deux sens sur cet axe. Le 2 août dernier, un portique enjambant la quatre-voies N12 à Guiclan, près de Morlaix (Finistère), avait été abattu par des manifestants. Le 8 octobre, un autre portique avait été saboté à Melgven (Finistère), entre Quimper et Lorient (Morbihan). Mardi dernier enfin, la préfecture du Finistère avait procédé au démontage du portique de Pont-de-Buis, après la manifestation le 26 octobre. Vendredi, quatre radars automatiques avaient par ailleurs été détruits par des pneus enflammés dans le Morbihan et une enquête a été ouverte par le parquet. Dans le département du Nord, une borne Écotaxe a été partiellement incendiée samedi soir sur une route nationale près d'Avesnes-sur-Helpe (Nord), et mise hors service. Une enquête a été ouverte pour "dégradations par incendie", selon la gendarmerie, qui précise qu'il s'agit du premier incendie de ce type dans le département, situé en zone gendarmerie.
Par ailleurs, une douzaine de poids lourds ont mené samedi matin une opération escargot contre l'Écotaxe sur les autoroutes proches de Lyon qui s'est achevée vers 13 h 15. La manifestation, lancée via le réseau social Facebook, s'est dissoute sur l'A7 au niveau de Solaize, a annoncé le Centre régional d'information et de coordination routières. Le cortège était parti en milieu de matinée de l'A46 au niveau de la commune de Communay, située à une vingtaine de kilomètres de Lyon, pour se diriger vers le nord. Le cortège avait ensuite emprunté la D306 (ex-RN6), puis l'A43 et enfin l'A7. La Fédération nationale des transporteurs routiers a souligné qu'elle n'était pas à l'origine de ce mouvement.