
© Franck ANDRÉ
Depuis Lisbonne, le chef de la diplomatie française Alain Juppé a déclaré le 3 janvier que la décision concernant un embargo européen sur le pétrole iranien pourrait être prise lors d'une réunion du conseil des ministres des Affaires étrangères le 30 janvier prochain. "Nous sommes en train d'y travailler, les choses sont en bonne voie", a déclaré le ministre. "Il faut que nous rassurions certains de nos partenaires européens qui s'approvisionnent en pétrole iranien. Il faut que nous leur fournissions des solutions alternatives. Mais ces solutions alternatives existent et je pense donc que nous allons atteindre l'objectif d'ici la fin janvier", a ajouté Alain Juppé, qui effectue actuellement une visite officielle au Portugal.
Accord entre les pays européens
Un peu plus tôt à Bruxelles, un diplomate européen avait indiqué qu'un accord de principe avait été trouvé entre les pays européens pour imposer un embargo sur l'achat de pétrole brut iranien si Téhéran ne s'engageait pas à coopérer avec la communauté internationale sur son programme nucléaire controversé. L'UE avait indiqué début décembre qu'elle envisageait d'imposer de nouvelles sanctions à l'Iran après la publication du dernier rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) sur les activités nucléaires de Téhéran.
Les pays européens s'étaient cependant montrés divisés sur l'opportunité d'un embargo pétrolier, qui affecterait ceux d'entre eux qui importent du pétrole iranien, comme la Grèce, l'Italie, l'Espagne et la Belgique. De son côté, la république islamique a menacé de bloquer le passage, très stratégique, des pétroliers dans le détroit d'Ormuz et a mené des exercices militaires en ce sens dans cette zone entre Noël et le 2 janvier.
Accord entre les pays européens
Un peu plus tôt à Bruxelles, un diplomate européen avait indiqué qu'un accord de principe avait été trouvé entre les pays européens pour imposer un embargo sur l'achat de pétrole brut iranien si Téhéran ne s'engageait pas à coopérer avec la communauté internationale sur son programme nucléaire controversé. L'UE avait indiqué début décembre qu'elle envisageait d'imposer de nouvelles sanctions à l'Iran après la publication du dernier rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) sur les activités nucléaires de Téhéran.
Les pays européens s'étaient cependant montrés divisés sur l'opportunité d'un embargo pétrolier, qui affecterait ceux d'entre eux qui importent du pétrole iranien, comme la Grèce, l'Italie, l'Espagne et la Belgique. De son côté, la république islamique a menacé de bloquer le passage, très stratégique, des pétroliers dans le détroit d'Ormuz et a mené des exercices militaires en ce sens dans cette zone entre Noël et le 2 janvier.