Jeudi 19 septembre, les Émirats arabes unis ont annoncé, un jour après l'Arabie saoudite, avoir rejoint une coalition militaire maritime dirigée par les États-Unis pour protéger la navigation dans le golfe Persique, dans un contexte de tensions accrues avec l'Iran.
Washington a fait pression pour instaurer cette coalition visant à protéger le commerce maritime et les flux d'approvisionnement en pétrole qui traversent le détroit d'Ormuz. Sa création est intervenue après une série d'attaques mystérieuses, à partir de mai, contre des pétroliers et des installations sur cette voie navigable stratégique, par laquelle transite plus d'un quart de la production mondiale de brut. Les États-Unis et leurs alliés du Golfe ont accusé la République islamique d'avoir mené ces plusieurs attaques, ce que Téhéran a nié.
Pour Salem Mohammed al-Zaabi, directeur émirati du département de la coopération internationale pour la sécurité, cette adhésion "vient en soutien des efforts régionaux et internationaux visant à décourager les menaces qui pèsent sur la navigation maritime et le commerce mondial".
La veille, l'Arabie Saoudite avait déclaré rejoindre cette coalition pour "assurer la sécurité des voies d'acheminement de l'énergie et l'approvisionnement continu de l'économie mondiale", selon l'agence officielle SPA.
Ces annonces interviennent également quelques jours après les attaques contre deux installations pétrolières saoudiennes, qui ont provoqué la suspension de la moitié de la production du royaume avant qu'elle ne soit partiellement restaurée.
Revendiquées par les rebelles yéménites Houthis, ces attaques ont été attribuées par Washington à Téhéran et Ryad a accusé la République islamique de les avoir "parrainées". L'Iran a fermement rejeté ces allégations. Mercredi 18 septembre, les Houthis ont menacé de frapper "des dizaines de cibles" aux Émirats.
Le Bahreïn, un pays du Golfe qui abrite la cinquième flotte américaine, a pour sa part rejoint la coalition dès le mois d'août. Jusqu'à présent, le Royaume-Uni et l'Australie sont les principaux membres de cette coalition à avoir accepté de fournir des navires de guerre pour participer à la sécurité de la navigation dans le Golfe.
Les pays européens ont refusé, craignant de nuire à leurs efforts pour sauver le traité nucléaire avec l'Iran. Téhéran a saisi trois pétroliers dans les eaux du Golfe depuis juillet, dont un battant pavillon britannique.
Washington a fait pression pour instaurer cette coalition visant à protéger le commerce maritime et les flux d'approvisionnement en pétrole qui traversent le détroit d'Ormuz. Sa création est intervenue après une série d'attaques mystérieuses, à partir de mai, contre des pétroliers et des installations sur cette voie navigable stratégique, par laquelle transite plus d'un quart de la production mondiale de brut. Les États-Unis et leurs alliés du Golfe ont accusé la République islamique d'avoir mené ces plusieurs attaques, ce que Téhéran a nié.
Pour Salem Mohammed al-Zaabi, directeur émirati du département de la coopération internationale pour la sécurité, cette adhésion "vient en soutien des efforts régionaux et internationaux visant à décourager les menaces qui pèsent sur la navigation maritime et le commerce mondial".
La veille, l'Arabie Saoudite avait déclaré rejoindre cette coalition pour "assurer la sécurité des voies d'acheminement de l'énergie et l'approvisionnement continu de l'économie mondiale", selon l'agence officielle SPA.
Ces annonces interviennent également quelques jours après les attaques contre deux installations pétrolières saoudiennes, qui ont provoqué la suspension de la moitié de la production du royaume avant qu'elle ne soit partiellement restaurée.
Revendiquées par les rebelles yéménites Houthis, ces attaques ont été attribuées par Washington à Téhéran et Ryad a accusé la République islamique de les avoir "parrainées". L'Iran a fermement rejeté ces allégations. Mercredi 18 septembre, les Houthis ont menacé de frapper "des dizaines de cibles" aux Émirats.
Le Bahreïn, un pays du Golfe qui abrite la cinquième flotte américaine, a pour sa part rejoint la coalition dès le mois d'août. Jusqu'à présent, le Royaume-Uni et l'Australie sont les principaux membres de cette coalition à avoir accepté de fournir des navires de guerre pour participer à la sécurité de la navigation dans le Golfe.
Les pays européens ont refusé, craignant de nuire à leurs efforts pour sauver le traité nucléaire avec l'Iran. Téhéran a saisi trois pétroliers dans les eaux du Golfe depuis juillet, dont un battant pavillon britannique.