L'UE a commencé jeudi 17 septembre à dérouler des pistes pour réduire de 55 % ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990. pointant des efforts accrus dans l'industrie et le secteur aérien, mais surtout un élargissement des "droits à polluer" au transport routier et au bâtiment.
L'exécutif européen présentera "des propositions législatives concrètes" d'ici juin 2021, a rappelé le vice-président de la Commission chargé du Pacte vert Frans Timmermans. Pour lui, l'une des recettes-clés passe par le marché du carbone européen, le système d'échanges de quotas d'émissions (SEQUE) qui régit les émissions des industries lourdes et des centrales électriques : un outil capable d'apporter "de la visibilité" aux entreprises.
Ce marché carbone "a prouvé son efficacité pour réduire les émissions. Nous allons réfléchir à l'étendre au transport routier et au bâtiment, cela peut être encourager au changement", a-t-il observé. La Commission voulait déjà y inclure le transport maritime. Cependant, "cela exige des conditions de marché équitables mondialement. On doit donc se doter d'un mécanisme d'ajustement aux frontières", qui taxerait les importations de pays où les règles d'émissions sont moins strictes, détaille Frans Timmermans.
Le commissaire néerlandais vise aussi le transport aérien : "On peut exiger la suppression des liaisons courtes remplaçables par des trains; on peut demander d'investir dans des carburants plus propres (...) on peut demander aux avionneurs de construire des appareils moins gourmands". "Nous aurons toujours besoin d'un secteur aérien, mais il devra être plus durable. On peut l'y encourager en l'intégrant au marché du carbone (...) C'est un secteur qui devra se restructurer", a-t-il martelé.
L'exécutif européen présentera "des propositions législatives concrètes" d'ici juin 2021, a rappelé le vice-président de la Commission chargé du Pacte vert Frans Timmermans. Pour lui, l'une des recettes-clés passe par le marché du carbone européen, le système d'échanges de quotas d'émissions (SEQUE) qui régit les émissions des industries lourdes et des centrales électriques : un outil capable d'apporter "de la visibilité" aux entreprises.
Ce marché carbone "a prouvé son efficacité pour réduire les émissions. Nous allons réfléchir à l'étendre au transport routier et au bâtiment, cela peut être encourager au changement", a-t-il observé. La Commission voulait déjà y inclure le transport maritime. Cependant, "cela exige des conditions de marché équitables mondialement. On doit donc se doter d'un mécanisme d'ajustement aux frontières", qui taxerait les importations de pays où les règles d'émissions sont moins strictes, détaille Frans Timmermans.
Le commissaire néerlandais vise aussi le transport aérien : "On peut exiger la suppression des liaisons courtes remplaçables par des trains; on peut demander d'investir dans des carburants plus propres (...) on peut demander aux avionneurs de construire des appareils moins gourmands". "Nous aurons toujours besoin d'un secteur aérien, mais il devra être plus durable. On peut l'y encourager en l'intégrant au marché du carbone (...) C'est un secteur qui devra se restructurer", a-t-il martelé.