Le 6 janvier, le PDG de DCNS, Hervé Guillou, a estimé "probable" une entrée de son groupe au capital des chantiers navals STX de Saint-Nazaire, dans le cadre du rachat de ce dernier par l’italien Fincantieri. Interrogé sur une telle éventualité, il a estimé que "le plus probable, c’est que cela passe par une entrée au capital" de STX France, détenu à hauteur d'un tiers par l’État français.
Intérêt stratégique national
Le groupe naval français est particulièrement attentif à ce dossier en raisons des capacités dont seul STX dispose pour la construction de navires de grande capacité, de type porte-hélicoptères BPC ou porte-avion. Il bénéficie d'ailleurs d’accords avec STX pour la construction de ce type de grandes coques.
"Nous ferons très attention à l'évolution du dossier STX parce que nous avons pour nous-mêmes et pour les intérêts stratégiques de la défense française un certain nombre de précautions à prendre sur l'avenir de STX", a insisté Hervé Guillou. "Ces précautions concernent deux sujets : la capacité à continuer à faire en France des grands navires militaires (…) et la capacité à garder une équipe de France solidaire à l'export des navires militaires", a-t-il ajouté. "Voilà les deux sujets auxquels nous prêterons attention dans la constitution du tour de table".
Participation de 10 %
En déplacement mercredi à Saint-Nazaire, le secrétaire d’État à l'Industrie Christophe Sirugue a exposé aux organisations syndicales les "cinq priorités" du gouvernement dans ce dossier : le maintien de l'activité à Saint-Nazaire, la sauvegarde du réseau de sous-traitance, l'absence de transfert de commandes sur des sites du constructeur naval italien, une entrée au capital de l'industriel français DCNS et la préservation de la propriété industrielle.
Intérêt stratégique national
Le groupe naval français est particulièrement attentif à ce dossier en raisons des capacités dont seul STX dispose pour la construction de navires de grande capacité, de type porte-hélicoptères BPC ou porte-avion. Il bénéficie d'ailleurs d’accords avec STX pour la construction de ce type de grandes coques.
"Nous ferons très attention à l'évolution du dossier STX parce que nous avons pour nous-mêmes et pour les intérêts stratégiques de la défense française un certain nombre de précautions à prendre sur l'avenir de STX", a insisté Hervé Guillou. "Ces précautions concernent deux sujets : la capacité à continuer à faire en France des grands navires militaires (…) et la capacité à garder une équipe de France solidaire à l'export des navires militaires", a-t-il ajouté. "Voilà les deux sujets auxquels nous prêterons attention dans la constitution du tour de table".
Participation de 10 %
En déplacement mercredi à Saint-Nazaire, le secrétaire d’État à l'Industrie Christophe Sirugue a exposé aux organisations syndicales les "cinq priorités" du gouvernement dans ce dossier : le maintien de l'activité à Saint-Nazaire, la sauvegarde du réseau de sous-traitance, l'absence de transfert de commandes sur des sites du constructeur naval italien, une entrée au capital de l'industriel français DCNS et la préservation de la propriété industrielle.
"Le dossier devrait être réglé rapidement"
Interrogé sur la part que pourrait prendre DCNS, Hervé Guillou l’a évaluée à environ 10 %. Quand au calendrier, il a indiqué qu’il était en train d’être discuté avec les Sud-Coréens, en jugeant que cela devrait être réglé rapidement.
Fincantieri est le seul candidat à avoir déposé une offre pour reprendre la filiale du groupe sud-coréen STX Offshore and Shipbuliding, qui accumule pour sa part les difficultés financières. Les chantiers français sont la seule branche bénéficiaire du groupe, spécialisée notamment dans la construction de très gros paquebots.
Concurrent dans plusieurs segments, le constructeur naval italien, basé à Trieste compte près de 19.000 employés. Il a été retenu pour engager des discussions de reprise de STX France par le tribunal de commerce du district central de Séoul, chargé d'examiner la procédure de redressement judiciaire du groupe sud-coréen.