Éolien en mer : un débat public par façade maritime pour 2023

La Commission nationale du débat public va organiser quatre débats sur l’éolien offshore – un par façade maritime – en 2023, afin de "déterminer les zones potentielles" qui pourront accueillir ces infrastructures.
Quatre grands débats publics vont se tenir cette année pour déterminer, par grande façade maritime, le positionnement des futures zones d'éoliennes en mer que la France compte déployer d'ici à 2050, a indiqué le 17 janvier la présidente de la Commission nationale du débat public (CNDP), Chantal Jouanno.
"Le gouvernement doit nous saisir très prochainement pour qu'on puisse organiser ces débats", qui seront "simultanés" en Normandie, Bretagne, Nouvelle Aquitaine et Méditerranée, a-t-elle expliqué.
Le projet de loi d'accélération des énergies renouvelables, en cours d'adoption au Parlement, prévoit une planification du déploiement des parcs, qui devraient être au nombre d'une cinquantaine (40 gigawatts au total) en France d'ici à 2050.
Pour la présidente de la CNDP, le public réclame plus de "visibilité" quant au devenir de la mer et au partage de ses usages.
"Quand en 2019 nous avons fait le débat sur l'éolien en mer en Normandie, cette question ressortait : "c'est quoi le coup d'après ? À quoi va ressembler la mer à terme, et si on accepte un parc ici, que va-t-on devoir accepter par la suite ? On avait dit qu'il fallait donner de la visibilité", a-t-elle souligné.

Déterminer les zones potentielles, les grandes caractéristiques

"Il va y avoir plusieurs [questions] : combien de gigawatts par façade ? Fait-on un gros parc, plusieurs petits, quels sont les points de raccordement ? [...] L'objectif est bien de déterminer les zones potentielles, les grandes caractéristiques", a précisé Chantal Jouanno.
"C'est tellement déterminant pour ce que va devenir la mer, il faut réussir à mixer un débat avec les parties prenantes et avec le grand public", a encore dit l'ancienne ministre, qui a aussi dressé le bilan de ses cinq ans à la tête de la Commission.
L'ancienne sénatrice, dont le mandat s'achève le 19 mars, ne postulera pas pour un second mandat, "pour des raisons personnelles".
"J'ai plein de projets", a-t-elle dit sans les dévoiler. "Un bon président de la CNDP se doit d'être absolument neutre, on doit mettre de côté un peu ses convictions sur le fond, sur les questions d'environnement ou autre, et j'ai un peu envie de revenir sur les questions de fond", a-t-elle ajouté, précisant qu'il ne s'agissait pas de revenir en politique.

 

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