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Des groupements menés par EDF, GDF Suez et le groupe espagnol Iberdrola se sont déclarés candidats à un appel d'offres géant du gouvernement, qui vise à installer des centaines d'éoliennes au large des côtes de la Manche et de l'Atlantique. Les candidats avaient jusqu'au mercredi 11 janvier pour envoyer formellement leurs offres à la Commission de régulation de l'énergie (CRE), qui analysera leurs projets. Mais avant même l'expiration de l'heure limite, une source proche du dossier a révélé que dix dossiers avaient été déposés pour les cinq parcs d'éoliennes à construire, émanant de consortiums montés par les champions français de l'énergie EDF et GDF Suez, et leur rival espagnol Iberdrola. Ce dernier a d'ailleurs confirmé sa participation.
Ces géants vont se disputer les cinq sites situés à une quinzaine de kilomètres au large de la Normandie, de la Bretagne et de la Loire-Alantique, qui avaient été sélectionnés l'an dernier par le gouvernement en vue de l'implantation au total de 500 à 600 turbines géantes (plus de 200 mètres de haut). Hormis Le Tréport, en Seine-Maritime, où une équipe menée par GDF Suez se retrouve seule en lice, deux à trois groupements se disputeront chacune des zones. Dans le détail, le consortium dirigé par EDF, qui se fournira en éoliennes auprès d'Alstom, est intéressé par quatre sites, de même que GDF Suez, allié tantôt à Areva et tantôt à Siemens. Enfin, le consortium Iberdrola vise deux sites, en alliance en Areva.
Cet appel d'offres vise à produire jusqu'à 3 gigawatts d'électricité, soit l'équivalent de trois réacteurs nucléaires, conformément à l'objectif gouvernemental de porter à 23 % d'ici 2020 la part de l'électricité nationale issue de sources renouvelables. Il sera suivi d'un second programme de taille équivalente. Mais la France veut aussi en profiter pour faire émerger une nouvelle filière industrielle et la plupart des turbines seront fabriquées soit par Areva, soit par Alstom, qui ont promis d'installer des usines dans l'Hexagone au cas où ils seraient retenus. Le gouvernement veut désigner les lauréats avant l'élection présidentielle.
Frédéric Pouchot
Ces géants vont se disputer les cinq sites situés à une quinzaine de kilomètres au large de la Normandie, de la Bretagne et de la Loire-Alantique, qui avaient été sélectionnés l'an dernier par le gouvernement en vue de l'implantation au total de 500 à 600 turbines géantes (plus de 200 mètres de haut). Hormis Le Tréport, en Seine-Maritime, où une équipe menée par GDF Suez se retrouve seule en lice, deux à trois groupements se disputeront chacune des zones. Dans le détail, le consortium dirigé par EDF, qui se fournira en éoliennes auprès d'Alstom, est intéressé par quatre sites, de même que GDF Suez, allié tantôt à Areva et tantôt à Siemens. Enfin, le consortium Iberdrola vise deux sites, en alliance en Areva.
Cet appel d'offres vise à produire jusqu'à 3 gigawatts d'électricité, soit l'équivalent de trois réacteurs nucléaires, conformément à l'objectif gouvernemental de porter à 23 % d'ici 2020 la part de l'électricité nationale issue de sources renouvelables. Il sera suivi d'un second programme de taille équivalente. Mais la France veut aussi en profiter pour faire émerger une nouvelle filière industrielle et la plupart des turbines seront fabriquées soit par Areva, soit par Alstom, qui ont promis d'installer des usines dans l'Hexagone au cas où ils seraient retenus. Le gouvernement veut désigner les lauréats avant l'élection présidentielle.
Frédéric Pouchot