Le patron du groupe suisse Petroplus rencontrera ce mercredi 4 janvier le ministre de l'Industrie et de l'Énergie Éric Besson. Ce dernier avait annoncé le 31 décembre qu'il rencontrerait Jean-Paul Vettier, le PDG du groupe helvétique en proie à de graves difficultés financières.
La rencontre, qui se tiendra à Bercy en fin de journée, doit permettre de "faire le point sur la situation du groupe, et plus particulièrement sur les perspectives concernant le site français de Petit-Couronne", avait indiqué le ministre.
La Médiation du crédit français saisie
Le gouvernement français, qui a été informé dès le 22 décembre par Petroplus de ses difficultés bancaires, dit avoir "immédiatement" saisi la Médiation du crédit français "pour intervenir auprès des banques". Il a assuré faire depuis tous ses efforts pour aider le groupe à obtenir une ligne de crédit d'un milliard de dollars auprès des treize banques internationales qui le financent, et a assuré que les trois banques françaises impliquées s'étaient dites prêtes à participer, si les autres établissements suivaient.
Le groupe suisse Petroplus a débuté le 2 janvier le processus d'arrêt temporaire de sa raffinerie française de Petit-Couronne, près de Rouen, qui n'est plus alimentée en brut depuis le gel de cette ligne de crédit mardi, selon une source syndicale. Deux autres raffineries du groupe, situées à Anvers (Belgique) et Cressier (Suisse), doivent également être arrêtées pour la même raison.
La rencontre, qui se tiendra à Bercy en fin de journée, doit permettre de "faire le point sur la situation du groupe, et plus particulièrement sur les perspectives concernant le site français de Petit-Couronne", avait indiqué le ministre.
La Médiation du crédit français saisie
Le gouvernement français, qui a été informé dès le 22 décembre par Petroplus de ses difficultés bancaires, dit avoir "immédiatement" saisi la Médiation du crédit français "pour intervenir auprès des banques". Il a assuré faire depuis tous ses efforts pour aider le groupe à obtenir une ligne de crédit d'un milliard de dollars auprès des treize banques internationales qui le financent, et a assuré que les trois banques françaises impliquées s'étaient dites prêtes à participer, si les autres établissements suivaient.
Le groupe suisse Petroplus a débuté le 2 janvier le processus d'arrêt temporaire de sa raffinerie française de Petit-Couronne, près de Rouen, qui n'est plus alimentée en brut depuis le gel de cette ligne de crédit mardi, selon une source syndicale. Deux autres raffineries du groupe, situées à Anvers (Belgique) et Cressier (Suisse), doivent également être arrêtées pour la même raison.