
La filiale du groupe Hutchison Port Holdings, qui représente plus de 60 % des transbordements de conteneurs dans le principal port néerlandais, exige des compensations de la part de l'Entreprise portuaire de Rotterdam pour les "dommages à subir dans un avenir lointain". Ces dommages proviendraient du fait que l'Entreprise portuaire de Rotterdam va autoriser à la Maasvlakte 2 des nouveaux concurrents qui ne sont pas des opérateurs de terminaux indépendants et qui sont, en tant qu'armements, clients d'ECT à la Maasvlakte 1.
L'Entreprise portuaire a reçu la semaine dernière une assignation. Par l'intermédiaire d'une longue réaction, le président-directeur Hans Smits déclare ne pas se faire de souci concernant l'action juridique du manutentionnaire : "Nous sommes convaincus d'avoir toujours agi correctement vis-à-vis d'ECT".
Deux exigences déraisonnables
ECT veut que le gestionnaire portuaire reporte la mise en service des nouveaux terminaux de la Maasvlakte 2 (en l'occurrence le Rotterdam World Gateway et l'APM Terminals Rotterdam). L'entreprise a également déclaré ne pas vouloir payer pour l'élargissement de l'Amazonehaven dont il est le seul bénéficiaire. Hans Smits estime que les deux exigences sont déraisonnables et ne sont pas conformes avec ce que l'Entreprise portuaire doit faire.
Le gestionnaire portuaire récuse également l'argument d'ECT concernant la «concurrence déloyale» qui naîtrait du fait que les terminaux ont été adjugés à des armements et pas à des manutentionnaires. C'est ce que fait également ECT à l'Euromaxterminal avec l'«alliance verte» de Cosco, K Line, Yang Ming et Hanjin.
Notre confrère «Nieuwsblad Transport» a d'ailleurs signalé dans le courant de l'année qu'ECT a conclu un accord de coopération avec MSC pour le Delta Terminal.
M. Smits se défend avec l'argument selon lequel cette tendance existe depuis longtemps et peut également être remarquée dans d'autres ports d'Europe de l'Ouest comme Le Havre, Anvers et Bremerhaven.
www.lloyd.be
L'Entreprise portuaire a reçu la semaine dernière une assignation. Par l'intermédiaire d'une longue réaction, le président-directeur Hans Smits déclare ne pas se faire de souci concernant l'action juridique du manutentionnaire : "Nous sommes convaincus d'avoir toujours agi correctement vis-à-vis d'ECT".
Deux exigences déraisonnables
ECT veut que le gestionnaire portuaire reporte la mise en service des nouveaux terminaux de la Maasvlakte 2 (en l'occurrence le Rotterdam World Gateway et l'APM Terminals Rotterdam). L'entreprise a également déclaré ne pas vouloir payer pour l'élargissement de l'Amazonehaven dont il est le seul bénéficiaire. Hans Smits estime que les deux exigences sont déraisonnables et ne sont pas conformes avec ce que l'Entreprise portuaire doit faire.
Le gestionnaire portuaire récuse également l'argument d'ECT concernant la «concurrence déloyale» qui naîtrait du fait que les terminaux ont été adjugés à des armements et pas à des manutentionnaires. C'est ce que fait également ECT à l'Euromaxterminal avec l'«alliance verte» de Cosco, K Line, Yang Ming et Hanjin.
Notre confrère «Nieuwsblad Transport» a d'ailleurs signalé dans le courant de l'année qu'ECT a conclu un accord de coopération avec MSC pour le Delta Terminal.
M. Smits se défend avec l'argument selon lequel cette tendance existe depuis longtemps et peut également être remarquée dans d'autres ports d'Europe de l'Ouest comme Le Havre, Anvers et Bremerhaven.
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