Espagne : rejet du décret libéralisant l'emploi de dockers

Les députés espagnols ont rejeté une réforme libéralisant l'embauche des dockers que le gouvernement voulait faire adopter afin de mettre l'Espagne en conformité avec la réglementation européenne.
En Espagne, le décret libéralisant l'emploi de dockers a été rejeté vendredi 10 mars. Le rejet du texte par 142 voix pour, 175 contre et 33 abstentions expose l'Espagne à d'importantes amendes de la Commission européenne et constitue l'un des premiers revers politiques importants du cabinet du conservateur Mariano Rajoy. Avec seulement 137 députés sur 350 à la chambre basse, les conservateurs gouvernent en minorité. Le débat avait lieu alors que planait une menace de grève des dockers.
Le 24 février, le gouvernement avait approuvé en conseil des ministres ce décret "instaurant un nouveau régime pour la prestation de services portuaires", pour mettre fin au système en vigueur d'embauche prioritaire des 6.000 dockers du pays. Actuellement, les entreprises qui ont besoin de manutentionnaires dans les ports espagnols doivent passer par des sociétés de gestion des travailleurs portuaires, qui les obligent à recruter prioritairement les 6.000 dockers qu'elles emploient.

21 millions d'euros d'amende

En 2014, la Cour de justice de l'Union européenne a jugé cette obligation contraire à la liberté d'établissement et Bruxelles exige une réforme sous peine de sanctions. Le gouvernement assure que le pays risque de payer plus de 21 millions d'euros d'amende et des pénalités de retard de 134.000 euros par jour.

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