
Étudiés par Voies navigables de France, maître d’ouvrage, cinq scénarios sont présentés au débat public pour l’aménagement de la liaison fluviale Bray-Nogent-sur-Seine. De 1.000 à 4.000 tonnes, chacun correspond à un gabarit de bateau et tous permettent le passage d’unités fluviales avec au moins deux couches de conteneurs. À ce stade, VNF privilégie le scénario 3 autorisant la circulation d’unités fluviales de 2.500 tonnes.
De 76 à 305 M EUR selon l’aménagement
Selon l’approche retenue, le coût de l’extension est compris entre 76 et 305 millions d'euros hors taxe pour une durée de travaux de quatre ans environ. À l’horizon 2020, le trafic fluvial sur le tronçon aménagé est estimé à plus de 2 millions de tonnes, soit une multiplication par six par rapport à l’activité actuelle. Ce développement serait porté par trois grandes filières : les matériaux de construction, l’industrie agro-alimentaire et les conteneurs. À l’exception de la première centrée sur l’approvisionnement de l’Île-de-France en granulats à partir de carrières sur ou à proximité du tronçon fluvial élargi, les deux autres intéressent directement les ports maritimes français. Avec des acteurs majeurs tels que Soufflet, Nouricia, Invivo, Saipol et plusieurs coopératives, 75 % des flux agricoles produits localement sont en effet tournés vers la grande exportation. Cette industrie agroalimentaire est en outre consommatrice d’engrais pour l’essentiel importés. Le potentiel conteneurisé est tout aussi important. En 2011, la Société nogentaise de transport combiné (SNTC) traitera 10.000 EVP environ tous modes confondus. Un tiers aura emprunté la voie d’eau via la ligne régulière Carline entre Nogent-sur-Seine, Gennevilliers, Limay et Le Havre à raison de deux rotations tous les dix jours. Composé aujourd’hui à parité de produits agricoles et de fret manufacturé, le trafic conteneurisé s’élèverait d’ici 2020 entre 20.000 et 30.000 EVP par an selon le scénario retenu. Saipol, Soufflet mais aussi Emin Leydier, Nouricia et les pôles automobile et textile de l’Aube ont déjà manifesté leur intérêt.
De 76 à 305 M EUR selon l’aménagement
Selon l’approche retenue, le coût de l’extension est compris entre 76 et 305 millions d'euros hors taxe pour une durée de travaux de quatre ans environ. À l’horizon 2020, le trafic fluvial sur le tronçon aménagé est estimé à plus de 2 millions de tonnes, soit une multiplication par six par rapport à l’activité actuelle. Ce développement serait porté par trois grandes filières : les matériaux de construction, l’industrie agro-alimentaire et les conteneurs. À l’exception de la première centrée sur l’approvisionnement de l’Île-de-France en granulats à partir de carrières sur ou à proximité du tronçon fluvial élargi, les deux autres intéressent directement les ports maritimes français. Avec des acteurs majeurs tels que Soufflet, Nouricia, Invivo, Saipol et plusieurs coopératives, 75 % des flux agricoles produits localement sont en effet tournés vers la grande exportation. Cette industrie agroalimentaire est en outre consommatrice d’engrais pour l’essentiel importés. Le potentiel conteneurisé est tout aussi important. En 2011, la Société nogentaise de transport combiné (SNTC) traitera 10.000 EVP environ tous modes confondus. Un tiers aura emprunté la voie d’eau via la ligne régulière Carline entre Nogent-sur-Seine, Gennevilliers, Limay et Le Havre à raison de deux rotations tous les dix jours. Composé aujourd’hui à parité de produits agricoles et de fret manufacturé, le trafic conteneurisé s’élèverait d’ici 2020 entre 20.000 et 30.000 EVP par an selon le scénario retenu. Saipol, Soufflet mais aussi Emin Leydier, Nouricia et les pôles automobile et textile de l’Aube ont déjà manifesté leur intérêt.