Etihad Airways, a subi une perte nette en 2018 pour la troisième année d'affilée. Elle attribue cette contre-performance à des investissements risqués et des conditions de marché difficiles.
Etihad Airways a réduit sa perte en 2018 à 1,28 milliard de dollars contre 1,52 milliard un an plus tôt. La compagnie aérienne d'Abou Dhabi en pleine restructuration depuis fin 2017, a annoncé un chiffre d'affaires en léger recul en 2018 à 5,9 milliards de dollars, bien inférieur à celui réalisé en 2015 qui avait atteint 9 milliards.
Etihad a accumulé en trois ans des pertes de 4,67 milliards de dollars, ce qui l'a poussé à renoncer à des dizaines de commandes d'avions.
La compagnie créée en 2003 par le gouvernement du riche émirat d'Abou Dhabi a fait face à la rude concurrence de compagnies régionales telles que Emirates, basée à Dubaï et Qatar Airways, dont le siège est à Doha. Etihad a investi massivement dans des transporteurs dans le monde, dont Alitalia, Air Berlin, Air Seychelles, Virgin Australia et l'indienne Jet Airways, dont certains éprouvaient des difficultés financières, ce qui a alourdi ses pertes.
Réduction des commandes
Fin 2017, la compagnie a nommé au poste de PDG Tony Douglas, un ancien responsable britannique de la défense et démarré un plan de restructuration de cinq ans. Ce dernier a souligné que la compagnie était en train de "rationaliser ses coûts, d'améliorer son cash-flow et de renforcer son bilan.
Selon la compagnie, la situation financière d'Etihad s'est améliorée depuis le lancement de cette restructuration en dépit "de conditions de marché difficiles et de l'impact de la hausse du prix de kérosène". La compagnie a annoncé s'être entendue avec Airbus et Boeing pour réduire drastiquement ses commandes auprès de ces constructeurs. Des commandes de dizaines d'appareils ont été déjà annulées.
À l'issue de ses négociations avec ces deux constructeurs, Etihad "va maintenir la commande de cinq A350-1000, 26 A321neo et de six B777-9 à livrer dans les prochaines années". Ceci implique qu'elle a en fin de compte annulé des commandes pour environ 50 Airbus et 20 Boeing.
Etihad a accumulé en trois ans des pertes de 4,67 milliards de dollars, ce qui l'a poussé à renoncer à des dizaines de commandes d'avions.
La compagnie créée en 2003 par le gouvernement du riche émirat d'Abou Dhabi a fait face à la rude concurrence de compagnies régionales telles que Emirates, basée à Dubaï et Qatar Airways, dont le siège est à Doha. Etihad a investi massivement dans des transporteurs dans le monde, dont Alitalia, Air Berlin, Air Seychelles, Virgin Australia et l'indienne Jet Airways, dont certains éprouvaient des difficultés financières, ce qui a alourdi ses pertes.
Réduction des commandes
Fin 2017, la compagnie a nommé au poste de PDG Tony Douglas, un ancien responsable britannique de la défense et démarré un plan de restructuration de cinq ans. Ce dernier a souligné que la compagnie était en train de "rationaliser ses coûts, d'améliorer son cash-flow et de renforcer son bilan.
Selon la compagnie, la situation financière d'Etihad s'est améliorée depuis le lancement de cette restructuration en dépit "de conditions de marché difficiles et de l'impact de la hausse du prix de kérosène". La compagnie a annoncé s'être entendue avec Airbus et Boeing pour réduire drastiquement ses commandes auprès de ces constructeurs. Des commandes de dizaines d'appareils ont été déjà annulées.
À l'issue de ses négociations avec ces deux constructeurs, Etihad "va maintenir la commande de cinq A350-1000, 26 A321neo et de six B777-9 à livrer dans les prochaines années". Ceci implique qu'elle a en fin de compte annulé des commandes pour environ 50 Airbus et 20 Boeing.
