Étude sur la compétitivité des Grands Ports maritimes

Présidée par Philippe Duron, député-maire de Caen, et Louis Nègre, sénateur-maire de Cagnes-sur-Mer, l'association TDIE présentera en octobre une étude sur la compétitivité des Grands Ports maritimes français. Confiée à Claude Gressier, elle "comportera à la fois des éléments de diagnostic et des propositions d'action". En novembre suivra un colloque organisé avec le concours du MEDDE et l'Union des ports de France (UPF). Suivant le même calendrier est également annoncée une étude européenne sur l'évaluation des impacts environnementaux appliquée aux projets d'infrastructures de transport. Les nouvelles technologies dans la mobilité, les outils de prospective et la poursuite du dialogue avec les instances européennes complètent ce programme dévoilé par TDIE lors de son assemblée générale en juin. Laquelle s'est tenue en présence de Matthias Reute et Jean-Éric Paquet, de la DG Move. Ensemble, ils sont revenus sur plusieurs dossiers européens dont le RTE-T et le financement des infrastructures. En phase avec les travaux de la commission Mobilité 21, la suppression des goulets d'étranglement, la connexion des nœuds de transport, dont les ports maritimes, et des principaux bassins économiques guident les réseaux central, à horizon 2030, et secondaire d'ici 2050 définis dans le RTE-T. S'y ajoute le développement des liaisons transfrontalières où le cofinancement européen est confirmé jusqu'à 40 % à travers le Mécanisme pour l'interconnexion en Europe (MIE). Au titre de l'appel à projets lancé courant 2014 dans ce cadre, le canal Seine-Nord devrait figurer parmi les infrastructures défendues par la France... Interrogés enfin sur l'euro-compatibilité de la réforme ferroviaire en cours en France, Matthias Reute et Jean-Éric Paquet insistent sur la gouvernance du futur gestionnaire d'infrastructures unifié (GIU). "Animer et développer le réseau de façon autonome ainsi que sa capacité à parler avec tous les opérateurs de façon neutre" sont présentés comme des critères essentiels. Si une séparation stricte entre gestionnaire et opérateur n'est pas imposée par Bruxelles, "dans le cas d'un modèle intégré (voie choisie par la France), le rôle et les pouvoirs de contrôle de l'autorité de régulation en place sont alors à renforcer". À bon entendeur.

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